Le microcosme des fonds d’investissement est en ébullition. Se pourrait-il qu’ils ne soient pas aussi robustes qu’ils le peaient ? Après un peu plus d’une année de crise, certai peinent à se relever. D’un côté, la raréfaction de la dette impacte directement leur capacité à investir. De l’autre, ils doivent accompagner da la tempête des sociétés en portefeuille parfois fragilisées. Selon les dernie indicateu, près de 20 % des entreprises sous LBO ne respecteraient pas les covenants de contrats de prêt et / ou ne pourraient faire face aux échéances contractuelles.

Le microcosme des fonds d’investissement est en ébullition. Se pourrait-il qu’ils ne soient pas aussi robustes qu’ils le pensaient ? Après un peu plus d’une année de crise, certains peinent à se relever. D’un côté, la raréfaction de la dette impacte directement leur capacité à investir. De l’autre, ils doivent accompagner dans la tempête des sociétés en portefeuille parfois fragilisées. Selon les derniers indicateurs, près de 20 % des entreprises sous LBO ne respecteraient pas les covenants de contrats de prêt et / ou ne pourraient faire face aux échéances contractuelles.

Vers de nouveaux standards


Confrontés à un assèchement des sources de financement, les fonds adoptent une posture de transition. Les activités large et jumbo sont momentanément mises en jachère. Désormais, la priorité est donnée aux opérations de taille inférieure, seuls investissements encore soutenus par un secteur bancaire ancré dans une posture prudentielle et privilégiant le développement des club-deals.

Résultat, volumes et valeurs s’effondrent. Un contexte difficile pour une industrie du capital investissement encore jeune. Certains estiment d’ailleurs que le private equity, frappé de darwinisme, pourrait enregistrer un recul de 10 % du nombre d’investisseurs.

Mais tous les fonds ne sont pas logés à la même enseigne. A l’image du roseau qui plie à défaut de rompre, les fonds spécialisés dans le small-cap disposent des atouts nécessaires pour rebondir. Positionnés sur des montants inférieurs, ils rencontrent moins de difficultés pour se financer. Au contraire, les fonds de taille plus importante doivent surmonter de nombreux obstacles pour monter une dette. Une situation problématique dont l’épilogue pourrait intervenir plus rapidement que prévu. La reprise des opérations d’envergure se profile en effet aux Etats-Unis, avec une succession de deals supérieurs au milliard de dollars de valeur d’entreprise.

Lever des nouveaux fonds : difficile mais pas impossible


Autre facteur de risque : la levée d’un nouveau fonds. Face à des liquidités au plus bas, les investisseurs se montrent de plus en plus frileux. Les fonds préfèrent attendre. Mais qu’ils se rassurent. Après avoir appris que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, ils feront l’agréable expérience du retour à des conditions plus favorables. Certes le capital investissement ne pourra prétendre dans l’immédiat à un TRI flirtant avec les 30 %. Cependant, même ramené à un seuil de performance inférieur – 10 % à 15 % -, celui-ci soutient sans mal la comparaison avec la sphère cotée.

2009 restera certainement comme l’un des pires millésimes de la jeune histoire du capital investissement. Frilosité bancaire, fonds sur la défensive et institutionnels ultrasélectifs en sont les principaux ingrédients. Mais d’autres y verront au contraire des signes positifs, symboles d’un passage de l’adolescence à la maturité pour cette classe d’actif plus que jamais ancrée dans notre paysage économique.

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