Il n’y a pas qu’en Occident ou dans les Bric que les milliardaires prospèrent. Le reste du globe regorge de "super-riches". Décideurs vous emmène à la découverte de certains d’entre eux dans ce dossier spécial. Prêt pour un tour du monde ?

Les milliardaires. Voilà une thématique que l’on peut à juste titre qualifier de marronnier. Chaque année, le très attendu classement Forbes donne des idées à l’ensemble de la presse. De l’incontournable numéro de Challenges consacré aux grandes fortunes françaises aux multiples classements thématiques de milliardaires, la littérature est abondante.

Comment Décideurs peut-il se distinguer au milieu de cette multitude d’informations ? En abordant le sujet sous un angle inédit. Les Français, Occidentaux ou ressortissants des Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) commencent à être connus des lecteurs avertis. Mais le reste de la surface du globe abrite un nombre important de "super riches" passés sous les radars. Ils viennent du Swaziland, d’Égypte, du Nigeria, du Kazakhstan, des Philippines, d’Indonésie, de Thaïlande, du Vietnam, des Émirats arabes unis, du Chili ou encore de Colombie. Ils pèsent eux aussi des milliards de dollars. Nous avons pris le parti de les qualifier d’« exotiques », un terme qui peut faire tiquer, mais qui n’est en rien péjoratif. Derrière leur diversité géographique, certains points communs se dessinent.

Tous ou presque ont bâti leur succès sur un secteur (cuivre, ciment, agroalimentaire…) avant d’ajouter d’autres cordes à leur arc en créant de tentaculaires conglomérats. Parmi les activités prisées, l’immobilier, la banque, la finance ou les médias.

Tous ou presque occupent une place incontournable dans leur pays d’origine et essaient d’être au plus proche des élites politiques pour accroître leur business. Quitte à subventionner des partis politiques ou à se faire élire.

Tous ou presque sont des héritiers de petits ou grands entrepreneurs. Mais, loin de se reposer sur leurs lauriers, ils ont fait fructifier l’affaire familiale. Le Philippin Manuel Villar qui a commencé par vendre des crevettes dans la rue fait figure de quasi-exception.

 Enfin, tous ou presque sont des hommes. Les chiffres sont stupéfiants, parmi les milliardaires exotiques membres du club des 800 plus grandes fortunes mondiales, seules deux femmes émergent : une héritière chilienne et la fille d’un ancien président kazakh omnipotent. Le pactole reste entre des mains masculines. Partons à la découverte de fortunes méconnues aux parcours souvent surprenants.

Les frères Hartono (Indonésie) : Les rois de la tige

Iris Fontbona (Chili) : L'art d'exploiter les bons filons

Pavel Durov (Emirats arabes unis) : L'indéchiffrable

Aliko Dangote (Nigéria) : African dream

Dhanin Chereavanont (Thailande) : Le chef de clan

Zhang Congyuan (Taiwan) : L'homme qui vous chausse à l'insu de votre plein gré

Luis-Carlos Sarmiento (Colombie) : Le bâtisseur d'empires

Johann Rubert (Afrique du sud) : Un ours pas comme les autres

Manuel Villar (Philippines) : Une riche ascension

Nassef Sawiris (Egypte) : Les milliards du Pharaon

Pham Nhat Vuong (Vietnam) : L'art d'être partout

Nathan Kirsh (Swaziland) : Le second roi d'Eswatini

Dinara Kulibaeva (Kazakhstan) : L'éducation comme engagement

 Li Xiting (Singapour) : La ventilation médicale pour fortune

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