Réactif, dynamique et ambitieux, Delsol Avocats est l’un des cabinets les plus reconnus sur la place. À l’occasion du cinquantième anniversaire du cabinet, Henri-Louis Delsol et Emmanuel Kaeppelin, Managing partners, reviennent sur les spécificités du métier. 
Décideurs. Comment expliquez- vous la singularité de Delsol Avocats ?
Henri-Louis Delsol. Notre vocation est d’accompagner nos clients face aux enjeux de la vie des affaires. Nous sommes à l’écoute de leurs besoins afin de leur proposer une véritable stratégie d’entreprise. L’ADN du cabinet repose sur cette approche entrepreneuriale qui nous permet de bénéficier d’une croissance continue et maîtrisée depuis 50 ans.
Emmanuel Kaeppelin. La devise du cabinet, "La qualité de la relation" n’est pas un vain mot. Elle reflète notre engagement au quotidien auprès de nos clients et avec nos équipes.
 
Quelles évolutions notez-vous du métier ?
H.-L. D. Force est de constater que le monde du droit se complexifie toujours plus. Cela impacte la stratégie RH du cabinet dans la mesure où nous cherchons à recruter des profils de plus en plus spécialisés. Nous sommes toutefois vigilants à ne pas tomber dans l’hyperspécialisation, car nous souhaitons conserver la vision la plus globale possible des problématiques de nos clients.
 
Constatez-vous un durcissement du contexte réglementaire ?
E. K. Certes le cadre réglementaire est plus rigide, mais aujourd’hui il est avant tout indispensable de maîtriser les pratiques de place pour aborder les dossiers dans leur globalité. Afin d’être en pleine capacité d’assister ses clients, il est nécessaire d’être un spécialiste de la matière, mais aussi de connaitre ses interlocuteurs et leurs métiers et de comprendre le secteur dans lequel ils évoluent. Ces pratiques de place prennent de plus en plus d’importance dans un monde où tout tend à se standardiser.
 
Pouvez-vous nous présenter un dossier spécifique ?
E. K. Nous avons récemment accompagné le groupe international Maped lors de l’acquisition du spécialiste français des jeux et jouets en bois, Juratoys. Cette opération de prise de contrôle comportait, au-delà des enjeux de M&A, des problématiques de financement, de compliance, de droit social et de fiscalité, mais aussi des sujets liés au RGPD. C’est l’illustration parfaite de l’approche transversale des dossiers que nous mettons en oeuvre au cabinet grâce à nos équipes pluridisciplinaires.
H.-L. D. L’année dernière, nous sommes intervenus aux côtés d’Holnest, holding familiale de Jean-Michel Aulas, lors de la vente du club de football Olympique Lyonnais à l’américain John Textor dans le cadre d’un open bid. Cette opération est très représentative de l’activité transactionnelle diversifiée du cabinet.
 
Comment travaillez-vous en interne ?
E. K. Au-delà de la transversalité évoquée plus tôt, la culture interne du cabinet repose sur la confiance réciproque, la qualité des ressources humaines et la stabilité des équipes. La formation de nos talents est au coeur de nos préoccupations. L’année est rythmée par des activités et événements internes dans le but de fédérer autour de l’esprit d’entreprise et de créer un attachement aux valeurs du cabinet.
 
Quelle place tient la philanthropie dans votre activité ?
H.-L. D. Le droit des organisations non lucratives et de l’entrepreneuriat social est une spécialité historique du cabinet. L’équipe, qui réunit une vingtaine avocats spécifiquement dédiés, dont 5 associés, est la plus importante et structurée du marché français. Toujours en recherche d’innovation, elle contribue régulièrement à l’évolution du cadre légal et réglementaire des organismes de l’économie sociale et solidaire.
E. K. Delsol Avocats soutient le milieu associatif par des actions de mécénat depuis de nombreuses années. À l’issue du concours annuel organisé par notre fonds de dotation, qui est l’un des premiers à avoir vu le jour en France, nous allouons des dons à des porteurs de projets innovants à vocation philanthropique. Le cabinet est fier et heureux de permettre ainsi à des associations de donner corps à leurs projets.
 
Vous avez comme projet de vous internationaliser…
H.-L. D. Nous sommes de plus en plus amenés à travailler à l’international que ce soit pour nos clients français porteurs de projets à l’international ou pour une clientèle étrangère impliquée dans des opérations en France.
E. K. Le cabinet est un membre actif de deux réseaux internationaux (TELFA et PARLEX) avec lesquels nous souhaitons consolider nos liens afin de diversifier notre palette de services à l’international. Nous capitalisons d’autre part sur la proximité de notre bureau lyonnais avec l’Italie pour dynamiser nos activités transalpines en nous appuyant notre « Italian desk » porté par plusieurs avocats bilingues.
 
Comment développer un réseau international ?
H.-L. D. Nous avons prévu de multiplier nos participations aux séminaires organisés par nos réseaux et d’intensifier notre implication dans leurs practice groups qui regroupent des spécialistes d’une même matière. Nous incitons également nos avocats à partir en détachement chez nos confrères étrangers tant pour conforter leur niveau linguistique que pour renforcer nos relations avec nos best friends.
E. K. Trois événements, dont nous nous réjouissons d’être les hôtes, sont déjà programmés pour 2023. Cette année de commémoration promet d’être riche !
 
Propos recueillis par Marine Fleury
 

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