Trois questions à Bruno Lemaire, candidat à la présidence de l'UMP « Je ne suis pas passionné par la cuisine électorale »
Décideurs. Quel regard portez-vous sur le déroulement de cette campagne ?

Bruno Le Maire.
En dépit d'une procédure de collecte des parrainages bien trop complexe et archaïque, nous avons récolté près de 2 000 parrainages. Le contact avec les militants est enthousiasmant et extrêmement positif. Il faut désormais que ces derniers soient informés sur les délais et les candidatures pour que cette campagne puisse se dérouler dans une transparence totale.


Décideurs. Comment faites-vous face à la bipolarisation de cette campagne au profit de Jean-François Copé et François Fillon ?

B. Le M.
Le sens de ma candidature est celle du renouveau des idées avec un projet politique ambitieux pour l’UMP : impossibilité de cumuler plus de trois mandats nationaux consécutifs, redonner la parole aux militants, etc. Cette campagne leur offre l’opportunité de s’exprimer. L'intérêt pour notre famille politique est qu'il y ait un débat entre les candidats et non pas un duel entre deux candidats.
Je ne suis pas passionné par la cuisine électorale, il faut que les militants puissent faire le choix entre des projets, des personnalités et des pratiques différentes.


Décideurs. L'héritage légué par Nicolas Sarkozy n'est-il pas trop lourd à porter pour les candidats ?

B. Le M.
Pour gagner en 2014, nous aurons besoin de renouveler nos idées ainsi que nos pratiques. Mais le renouveau n'est pas le reniement. C'est également la reconnaissance du travail accompli auprès de Nicolas Sarkozy au cours du quinquennat. Nous devons en être fiers, mais cela ne doit pas nous empêcher de faire émerger de nouvelles propositions et de nouveaux visages à l'UMP.

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