Baker & McKenzie et FT Remark viennent de publier leur étude annuelle sur les fusions et acquisitions.
Intitulée « Going global, strategy and execution in cross-border M&A », cette étude montre qu’au premier trimestre 2014, plus de mille opérations ont été enregistrées, représentant un montant dépassant les 263,1 milliards de dollars, un niveau record depuis la crise de 2007-2008. Ceci dans un environnement plutôt optimiste puisque 90 % des personnes interrogées considèrent leurs dernières opérations transfrontalières réussies et 34 % envisagent de réaliser une autre opération au cours des deux prochaines années. Le rapport anticipe en effet une augmentation des fusions-acquisitions transfrontalières notamment vers l’Europe. Prisée des investisseurs, asiatiques notamment, elle représente plus de la moitié des deals conclus depuis le début de l’année. Sur le marché, les américains sont les plus actifs avec 39 % des opérations en 2013, en augmentation de 6 points par rapport à l’année précédente. Seules les joint-ventures semblent subir un revers cette année. Bien qu’elles aient connu une forte croissance en 2012 et 2013, les dirigeants interrogés déclarent lui préférer aujourd’hui l’acquisition afin de minimiser les risques liés à la gouvernance. Au regard des résultats de l’étude, « les fusions et acquisitions transfrontalières sont un outil efficace pour s’implanter sur de nouveaux marchés de consommation », estime Stéphane Davin associé chez Baker & McKenzie. C’est le motif qui arrive en tête des sondages réalisés auprès des 350 dirigeants de fonds interrogés pour l’étude, devant l’accès à la propriété intellectuelle, aux actifs industriels et ressources naturelles, et au capital humain.

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