Ce jeudi 15 septembre, le laboratoire français Sanofi a décroché l’autorisation de mise sur le marché de l’Agence européenne des médicaments pour son vaccin contre le virus respiratoire syncytial (VRS) responsable, entre autres, de la bronchiolite. L’infection pulmonaire, qui touche principalement les nourrissons et les personnes âgées, ne disposait jusque-là d’aucun traitement de prévention. 

Responsable notamment de cas de pneumonie et bronchiolite, le VRS touche 90% des bébés. Chaque hiver, 30 % des nourrissons de moins de deux ans développent une bronchiolite en France. L’épidémie saisonnière provoque chez les plus fragiles un rhume dont l’évolution peut déboucher sur une toux persistante et des complications respiratoires nécessitant une prise en charge hospitalière. Lancées dès le milieu des années 1960, les recherches scientifiques n’étaient pas parvenues à mettre au point un produit susceptible de prévenir la maladie. Ce jeudi 15 septembre, l’Agence européenne des médicaments a annoncé son feu vert pour le Beyfortus, un vaccin indiqué uniquement pour les nourrissons et développé avec le concours du laboratoire AstraZeneca depuis 2017. Tandis que le groupe suédo-britannique a pris une part significative dans l’aboutissement et la production du vaccin, le français se chargera de sa commercialisation. Si les deux géants pharmaceutiques sont parvenus à leurs fins, ils n’étaient pas les seuls dans la course. Les laboratoires Pfizer ou GSK faisaient partie des neuf laboratoires en phase trois de test. Après l’échec, en août dernier, du développement de l’amcenestrant, un traitement expérimental de certains cancers du sein qui n’a pas répondu aux critères d’évaluation, la nouvelle figure comme un retour des beaux jours pour Sanofi.

Léa Pierre-Joseph

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