Le secteur italien du luxe continue d’éprouver des problèmes. C’est au tour du groupe de Mariella Burani de tenter l’impossible. Il a lancé une augmentation de capital de 83 millio d’euros afin d’éponger une partie des pertes de la société qui s’élèvent à 104,3 millio d’euros. Malgré ce petit succès, le futur du groupe n’est pas rose.

Le secteur italien du luxe continue d’éprouver des problèmes. C’est au tour du groupe de Mariella Burani de tenter l’impossible. Il a lancé une augmentation de capital de 83 millions d’euros afin d’éponger une partie des pertes de la société qui s’élèvent à 104,3 millions d’euros. Malgré ce petit succès, le futur du groupe n’est pas rose. Le poids de la dette, 480 millions d’euros, complique un peu plus la tâche du management. Pour le moment, aucun accord n’a été trouvé avec les banques afin de rééchelonner la dette.

Ils doutent que Walter Burani, qui détient, via la holding, 74 % du capital, réussisse à trouver les fonds nécessaires pour recapitaliser le groupe. Un bras de fer a donc commencé entre les banques et l’actionnaire majoritaire. Pris entre deux feux, le conseil d’administration s’est contenté d’indiquer qu’il prendrait « les mesures les plus opportunes pour la bonne santé du groupe ». Pourtant, l’enjeu est de taille. Si l’augmentation de capital échoue, le lancement d’une procédure de liquidation ou d’une mise sous tutelle par le gouvernement ne sont pas exclues.

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