Les maux de la crise s’éloignent pour la finance corporate, les robinets de la dette se réouvrent, le LBO reprend des couleurs comme au bon temps pré-Lehman, et les groupes de l’indice star de la place de Paris en ont fini avec les politiques d’ajustement, les restructurations de dettes, ou les émissions high yield pour lisser la maturité de leur passif. Mais qui sont-ils ?

  Les maux de la crise s’éloignent pour la finance corporate, les robinets de la dette se réouvrent, le LBO reprend des couleurs comme au bon temps pré-Lehman, et les groupes de l’indice star de la place de Paris en ont fini avec les politiques d’ajustement, les restructurations de dettes, ou les émissions high yield pour lisser la maturité de leur passif. Mais qui sont-ils ?  

À la question originelle que chaque samaritain de la finance parisienne est en droit de se poser, un profil type peut être dressé. Un peintre profiler choisirait quelques traits de caractère, une constance et de l’indépendance comme choix de couleurs pour sa palette. En d’autres termes, qu’il s’agisse de gérants de fonds d’investissement, de directeurs financiers de premier plan, de banquiers d’affaires et autres conseils ou d’asset managers, tous ont en commun « le souci de créer de la valeur, d’être des  visionnaires, et de créer l’émulation autour d’eux », selon les mots d’un spécialiste du recrutement en finance. Rien que ça ! Et combien sont-ils ? La réponse est simple comme un seuil d’imposition: 50! L’exhaustivité n’est donc pas la prétention d’un tel dossier.

Cette sélection n’en demeure pas moins un repère pour qui veut identifier les personnalités qui font et défont l’actualité de la sphère économico-financière. Que place soit faite aux professionnels occupant depuis plus d’un an leurs responsabilités. Que soit retenu le nom de celui ou de celle à la tête d’une institution qui s’est démarquée par son activité et sa créativité. Ceux qui ont su encaisser les coups de la crise, trouver des solutions pour leurs partenaires et mettre leur technicité au service de la transversalité se retrouveront dans la « photographie de marché » que Décideurs vous propose.
Une chose est sûre. La gent féminine manque à l’appel. Alors, plutôt que de chercher les coupables ou d’imposer des quotas, comptons sur Voxfe- mina pour corriger cette réalité qui ne fait pas honneur à la haute finance parisienne.

 

Les qualités d'un décideur

Dans le cadre de notre dossier consacré aux 50 leaders en finance, Denis Marcadet et Sylvain Dorget, du cabinet de recrutement Vendôme Associés, dressent un état des lieux du recrutement des dirigeants ou professionnels de haut niveau dans les domaines de la banque et de la finance.

Denis Marcadet

Décideurs. Selon vous, qu’est-ce qui fait l’identité d’un patron ? 
Denis Marcadet. Un patron, c’est avant tout un visionnaire, quelqu’un qui sent le marché. Quelques signes le caractérisent. Tout d’abord, il sait se projeter et appréhender les évolutions, ce qui est très difficile en période de crise. Ensuite, il dispose d’une capacité à encaisser, à résister à la pression. Enfin, il sait s’entourer, fédérer, penser par lui-même et créer l’émulation autour de lui. De manière générale, c’est un décideur qui ne doit pas avoir de certitudes, mais des convictions, sans quoi il s’enferme.

Décideurs. Qu’est-ce qui différencie un banquier d’affaires ou un patron de fonds de private equity de ce que vous venez de décrire?
D. M. Les trois partagent un ADN commun : la création de valeur, la vision et une capacité à se projeter dans leur industrie. Le private equity est une forme d’extension de l’entreprenariat qui nécessite de s’approprier le sous-jacent. Un patron de fonds d’investissement en private equity est dans l'anticipation et la construction, à lui de mettre au service de la croissance de l'entreprise ses talents de financier. Cela passe par une attention particulière sur l’opérationnel et un questionnement pertinent, à travers des axes de rentabilité, sur le fonctionnement de l’entreprise. Dans l’univers des décideurs, le banquier d’affaires ressort avec une dimension commerciale et créative dominante. En plus de la technicité, il a une vue transversale des secteurs, une vision à la fois stratégique pour l’entreprise et marchande de celle-ci. Il est systématiquement un apporteur de solutions pour ses clients.

Décideurs. Qu’en est-il des asset managers ? 
D. M. Pour un gérant de fonds en asset management, la prépondérance du réseau est moindre. En revanche, depuis quelques années, son profil est forcément technique. Il doit disposer de grandes capacités d’analyse. Cette évolution est allée de pair avec l’émergence de marchés financiers de plus en plus sophistiqués. L’arrivée des marchés dérivés à la fin des années 1980 en est l’explication la plus marquante.

Décideurs. Formation, école, profil, plan de carrière : quelles tendances ressortent sur le marché ? 
D. M. Aujourd’hui, nous évoluons dans un monde de voyeurisme où tout le monde sait comment l’autre fonctionne, puisque chacun s’est forgé son expérience au sein d’univers multiples (fonds, conseils, entreprises, etc.). Du point de vue académique, il n’y a plus de profil unique. La multidisciplinarité est de mise et c’est une bonne chose. Cela étant, les métiers opérationnels sont de plus en plus confiés aux ingénieurs. En termes de formation, les MBA ne sont plus des accé- lérateurs de carrière, mais demeurent des facilitateurs. Cela étant, en France, certains corps ou écoles restent surreprésentés dans certaines activités ou grandes organisations. La force des réseaux et la cooptation n’ont donc pas encore totalement disparu et sonnent encore comme un écho à des réflexes très français.

Décideurs. L’année 2009 a été une « annus horribilis » pour le recrutement en finance. Quelle est votre vision du marché ? 
D. M. En effet, le pire est désormais derrière nous. Le marché est bel et bien reparti, mais il faut se garder de tout excès d’optimisme.

Décideurs. Quels sont les profils les plus recherchés actuellement ? 
Sylvain Dorget. Les banquiers d’affaires expérimentés, les profils commerciaux en asset management et gestion privée disposant d’un portefeuille client, et les professionnels à haute valeur ajoutée pour les hedge funds principalement.

Décideurs. Qu’est-ce que la « chasse » selon Vendôme Associés ? 
D. M. Vendôme aime sortir des sentiers battus et n’est pas là pour faire de la conservation de race ! Afin de dénicher les meilleurs profils pour nos clients, nous sommes ainsi attachés à quelques valeurs cardi- nales, comme l’humain, le pragmatisme ou l’appartenance sectorielle. Nous évoluons dans des métiers où nos clients recherchent avant tout de la matière grise. Celle-ci s’exprimera seulement s’il y a adéquation parfaite entre le candidat et sa future équipe. Pour cela, nous attachons une grande importance à l’aspect humain et psychologique de nos candidats. Celui qui sait prendre du recul, analyser son parcours, nous intéresse car il saura se livrer et nous donner les clefs qui permettront d’optimiser son placement sur le marché. Aussi, face à la qualité des candidats que nous recevons, la différence se fait bien souvent sur l’intuitu personae.

Les 50 leaders* de la planète finance
* Dans chaque catégorie, les personnalités apparaissent par ordre alphabétique

Les champions de l'audit

   
Thierry Bellot Philippe Castagnac est ce que l’on appelle un « pure player ». Entré chez Mazars en 1978 à la sortie de l’ESC Rouen, où il s’était spécialisé en finance, il a gravi tous les échelons du cabinet. Promu associé en 1998, il devient directeur général France en 2006, puis président et membre du comité exécutif du groupe en 2010. Il est aujourd’hui responsable et signataire de l’audit des comptes d’Axa, de GDF Suez ou encore de Publicis. Outre ces considérations professionnelles, il est membre du Cercle de l’union interalliée depuis 2007.
Cet expert-comptable, commissaire aux comptes et expert près la Cour d'appel de Paris, a créé fin 1979 le cabinet FCC, devenu Bellot Mullenbach & Associés en 2003. Il s’y spécialise dans les questions relatives aux transactions d'entreprises et à l’évaluation. Il intervient également lors de missions liées au retournement de sociétés sous- performantes ou en difficulté. De 2005 à 2009, Thierry Bellot a été élu au Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables dont il présidait le comité prévention. Philippe Castagnac
Michel Gauthier Cet ancien élève de l’École Polytechnique, docteur en sciences économiques à l’université Paris-Dauphine, est également expert- comptable et commissaire aux comptes. Associé chez PGA en 1980, il entre ensuite chez Arthur Andersen, puis intègre Ernst & Young en 2002, suite à la fusion des deux entités. Il y surveille les aspects administratifs et financiers, et a en charge les grands clients. Promu directeur financier France puis Europe du Sud en 2003, il devient deputy managing partner zone France, Luxembourg, Maghreb et Afrique francophone en 2008.Àla suite du départ de certains associés leaders du secteur des transactions, il prend la responsabilité directe du département transaction en 2009 en parallèle de ses fonctions de directeur général.

 

Les meilleurs deal-markers

En vingt-cinq ans de carrière, le co-président fondateur d’Aforge Finance n’a eu de cesse d’améliorer ses compétences dans le domaine de la finance d’entreprise. Ses études universitaires en droit des affaires et en finance l’ont d’abord mené chez Ernst & Young, où il a été consultant en fiscalité internationale, avant de diriger la division Corporate Finance. Administrateur de plusieurs banques, il est intervenu sur plus de 200 opérations comme le rapprochement entre Jean Paul Gaultier et Hermès ou encore le rachat de Jimmy Choo par TowerBrook. Damien Bachelot
Jerome Calvet Après avoir passé quatorze ans dans les corps de l’État, Jérôme Calvet enchaîne comme responsable des fusions-acquisitions à la Société générale pour la France, puis pour l’Europe. Il dirige ensuite Lehman Brothers France de 2004 à 2009. Lors de l’effondrement de celle-ci en 2008, il emmène de nombreux collaborateurs avec lui chez Nomura, qui rachète lesactifs Europe et Asie de la banque américaine.L’énarque, également titulaire d’une licence de droit et du diplôme de Sciences po, affiche ses ambitions, voyant en la banque japonaise « un challenger à vocation de leader dans chacune de ses spécialités ».
Considéré comme l’une des étoiles montantes de la finance française, Grégoire Chertok est titulaire des précieux sésames de l’Essec, et de l’Insead. Membre du Conseil d’analyse économique, administrateur d’EuropaCorp, et coauteur du rapport « Le financement des PME » (Éditions La Documentation française), il ne limite pas ses activités à la seule banque d’affaires. Il jouit également de plusieurs distinctions, étant chevalier de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du Mérite. Il est récemment intervenu sur la fusion Suez-Gaz de France, l’Ipo de CFAO et la scission d’Accor. Gregoire Chertok
Thierry d'Argent L’une des personnalités françaises les plus visibles sur la scène mondiale des fusions-acquisitions. Diplômé summa cum laude de la Solvay Business School et de l’université de Bruxelles, Thierry d’Argent a commencé en tant que consultant stratégie chez Oliver Wyman. Après un court passage au gouvernement fédéral de Bruxelles, il s’est ensuite spécialisé dans le M&A, passant director corporate finance chez Barings et managing director à J.P. Morgan dont il a dirigé la franchise fusions- acquisitions de 2001 à 2008. Il a depuis rejoint la Société générale en tant que responsable mondial des activités de fusions-acquisitions. Il a conseillé plus de 90 transactions pour un montant total de plus de 400 milliards d'euros, parmi lesquelles les Ipo de Rexel et de CFAO ou la fusion Suez-Gaz de France.
Issu du prestigieux magistère banque-finance-assurance de Paris-Dauphine, Nicolas de Canecaude est l’un des jeunes ténors français du M&A. Au cours de ses treize années d’expérience, il a travaillé sur des transactions aussi nombreuses que variées : fusion entre France Télécom et Wanadoo en 2004, rapprochement d’Alcatel et Thalès en 2007,conversion des actions Casino à dividende prioritaire sans droit de vote en actions ordinaires en 2009, ou encore offre publique de Grontmij sur Ginger cette année. Nicolas de Canecaude
Francois Kayat Le palmarès du Franco-Libanais en fusions-acquisitions clôt les débats. Après l’ESCP Europe, ses vingt-quatre années de carrière l’ont mené au sommet du M&A français. Les transactions, Total/Elf, France Télécom/ Orange, Mittal/Arcelor, Areva T&D/Siemens ou encore la récente restructuration financière du journal Le Monde, parlent d’elles-mêmes. Avant d’être nommé responsable mondial de l'ensemble fusions-acquisitions pour Crédit agricole Cib, il a été managing director chez Dresdner Kleinwort et chairman M&A Europe chez Crédit suisse.
Avant de devenir l'homme fort de Lazard à Paris, Matthieu Pigasse (Sciences po, Éna) avait pourtant débuté sa carrière au ministère de l’Économie et des Finances, comme conseiller technique auprès de Dominique Strauss-Kahn en 1998, puis en tant que directeur adjoint du cabinet de Laurent Fabius.Après l’échec de la gauche aux présidentielles de 2001, il est recruté par la banque Lazard dont il devient associé gérant en 2002. Il occupe différents postes avant d’être nommé, en 2010, directeur général de Lazard en France. Un rôle de premier plan pour ce quadragénaire qui est de toutes les grandes opérations, de la cession d’Areva T&D à la fusion Suez-Gaz de France. L’homme est également propriétaire du magazine Les Inrockuptibles et du groupe Le Monde avec Xavier Niel et Pierre Bergé. Matthieu Pigasse
Rene Ricol René Ricol est incontournable. Ses études de sciences économiques et de droit l’ont mené au sommet de la place financière de Paris : expert- comptable, commissaire aux comptes, médiateur du crédit, commissaire général à l’investissement, chargé par Nicolas Sarkozy d’un rapport sur la crise financière, mais aussi président de nombreuses associations professionnelles, dont la Fédération internationale des experts- comptables (Ifac, 2,5 millions de commissaires) entre 2002 et 2004. « Il a été président d'à peu près tout et n'importe quoi dans ses instances professionnelles », insiste Jean-Charles de Lasteyrie, son associé.
Titulaire d’une maîtrise de droit à Assas et d’une licence d’histoire à la Sorbonne, Richard Thil a complété sa formation universitaire par Sciences po avant de commencer en tant qu’attaché de direction à la banque Rothschild en 1977. En 1983, il passe un an à la banque de l'Union européenne avant de retrouver les équipes de Rothschild. Devenu directeur de la banque en 1988, gérant en 1993 puis associé gérant en 1996, il ne compte plus les opérations LBO ou M&A d’envergure auxquelles il a participé. Richard Thil

 

Les grands noms du retournement d'entreprise

Helene Bourbouloux Cette ex-Louis-le-Grand, diplômée d’HEC (majeure entrepreneurs) et de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, fait partie des administrateurs judiciaires les plus visibles de la place de Paris. Spécialisée dans le LBO et la restructuration de dettes au sein du cabinet Facques Hess Bourbouloux, elle connaît toutes les subtilités de la loi de sauvegarde, ayant travaillé sur plus de 1 500 dossiers et orchestré la sauvegarde de Technicolor (ex-Thomson), le redressement de BFM Radio ou encore le plan de continuation de Léon de Bruxelles. Pour elle, « les outils créés ou renforcés par la loi de sauvegarde (...) ont montré leur efficacité,en particulier dans l’anticipation de l’insolvabilité et la mise en place de solutions en amont pour éviter la défaillance. »
Après de solides études d’ingénieur et de gestion – École Polytechnique, Ensae, Essec – le coresponsable european debt advisory de Rothschild a désormais à son actif quinze années d’expérience. Il a participé aux transactions les plus marquantes de ces dernières années : financement de l’acquisition d’Orange par France Télécom, restructuration de Vivendi, prise de contrôle de SGD par Oaktree, restructuration financière/Ipo de Rusal ou encore refinancement de Rexel. Vincent Danjoux
Yahya Daraaoui Ce quadragénaire trilingue français/anglais/italien, ex-HEC, débute sa carrière chez Bain & Company à Milan en 1992. Il y effectue des missions de conseil dans la grande distribution et plus particulièrement dans le secteur automobile et devient associé en 1998. Managing director France d’AT Kearney jusqu’en 2006, il décide de rejoindre AlixPartners en tant que managing partner du cabinet spécialisé en retournement d’entreprise.
Cette Franco-Anglaise, ex-HEC et New York University, nominée pour le prix Trajectoires au féminin en 2008, est un symbole de réussite féminine dans le monde fermé de la haute finance. En tant que dirigeante pendant onze ans de la co-entreprise ABN Amro et Rothschild dédiée aux émissions d’actions, Sophie Javary a dirigé des Ipo notables : EDF, Pages Jaunes, EuropaCorp entre autres. Depuis mai 2008, elle codirige chez Rothschild Paris l’activité de conseil en financement et restructuration pour laquelle la banque d’affaires est leader en Europe. Sophie Javary
Sophie Moreau Garenne & Fabrice Keller Fabrice Keller et sa collègue Sophie Moreau-Garenne ont beaucoup en commun.Tous deux ont démarré en audit et corporate finance chez Arthur Andersen avant de passer associés dans le département restructuration d’Ernst & Young, et de rejoindre le département restructuring et performance financière Duff & Phelps en 2008. Dernièrement, Fabrice Keller a travaillé sur Geoxia et Sophie Moreau-Garenne est intervenue sur la reprise de Quelle La source par 3 Suisses International.
L’expert-comptable jouit d’une expertise dans nombre de secteurs, de la distribution aux services financiers en passant par l’industrie. À la sortie de l’Essec, il rejoint Arthur Andersen en tant qu’auditeur avant de passer directeur financier et directeur général chez ICPU Computel. Après différents postes occupés dans la banque et l’industrie, il devient associé responsable transaction advisory services chez Ernst & Young. Son expertise en due diligence et restructuring notamment lui ont permis de participer à des opérations comme celles de Converteam ou Cegelec. Pascal Raidron

 

Les professionnels du capital invertissement

Gonzague de Blignières Avec près de cent opérations à son actif, Gonzague de Blignières est aussi incontournable dans le capital-investissement français que son confrère d’Axa Dominique Senequier. Il a fait carrière dans la banque et l’industrie du LBO pour rejoindre Barclays Private Equity en 1992, dont il est président depuis 2001. Il est impliqué dans de nombreuses activités associatives, comme Business angels des cités (vice-président), ou encore l'association française des investisseurs en capital en 2005-2006 (président).
Avant de créer MBO Partenaires en 2002 avec trois autres associés, Jérôme de Metz, diplômé de l’ESC Lille et expert-comptable, a commencé sa carrière dans le commissariat aux comptes. Après avoir été directeur financier d'Econocom, il rejoint Initiative & Finance Gestion, au poste de directeur associé puis de président du directoire, de 1990 à 2002. MBO Partenaires gère un portefeuille de 450 millions d’euros et dispose de 55 sociétés en participation. Jerome de Metz
Mathieu Guillemin À 39 ans, Mathieu Guillemin est à la tête d’Oaktree Capital Management pour la France depuis 2007. Diplômé de l’École Centrale Paris, il enrichit son parcours académique d’un master en économie à la London School of Economics et est titulaire d’un MBA de l’Insead. Après des passages à la banque Indosuez et chez Apax Partners & Cie, il passe huit ans chez Montagu Private Equity, où il réalise une dizaine de transactions et participe à l’ouverture de l’agence parisienne.
Cet ingénieur de l'École Polytechnique et de l'École nationale du génie rural, des eaux et forêts commence sa carrière dans la recherche académique. Cinq années durant, il a en charge le département de transfert technologique de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra). C’est en 1989 qu’il débute dans l’univers du capital-risque en tant que directeur d'investissement chez Innolion (Crédit lyonnais). Il a réalisé de nombreux investissements en Europe, tels NicOx ou Innate Pharma. Il est également le fondateur de l'association France Biotech. Denis Lucquin a rejoint Sofinnova en 1991. Denis Lucquin
Pierre André Martel Un homme d’expérience. Polytechnicien, ingénieur des télécommunications et MBA Harvard, Pierre-André Martel débute sa carrière par un court passage dans l’administration. Par la suite, au sein de l’Institut de développement industriel, il encadre le redressement et le développement de diverses affaires, avant de devenir directeur général de Marceau investissements. En 1995, il fonde Caravelle, fonds positionné sur la reprise d’affaires en difficulté, avec un succès certain.
Connu en tant que président de Chequers Capital et d’Action contre la faim, ce Sciences po-Insead, ancien pdg de Charterhouse et responsable d’investissement chez J.P. Morgan, porte un regard lucide sur son métier : « Le private equity est le plus beau métier du monde. Quoi de plus fascinant que d’aider les entrepreneurs à réaliser leurs ambitions et à devenir des champions mondiaux ? Puisse la cupidité financière, qui s’est emparée récemment de ce métier, ne pas gâcher le rêve des pionniers : vivre des aventures industrielles. » Denis Metzger
Jean Marc Patouillaud Vingt, c’est le nombre d’années d’expérience que revendique Jean- Marc Patouillaud dans l’industrie du capital-risque. Tout juste diplômé de Supélec, il intègre Cegelec en tant qu’ingénieur. Il devient ensuite manager de Genèse investissements, premier fonds d’amorçage français, avant de passer associé au sein de la société de capital-risque Finovelec puis de Partech en 1996. Lauréat d’un MBA de HEC, il a mené avec succès de nombreuses sorties en Bourse dont Allot, Alvarion ou Radvision, ainsi que des acquisitions industrielles telles Fluxus par British Telecom et ISDnet par Cable & Wireless.
Dominique Senequier fait partie des pionniers du capital-investissement en France. Après avoir eu la charge des acquisitions du groupe Gan pendant sept ans, elle crée et développe la filiale Gan Participations en 1987. Arrivée chez Axa en 1996, elle fonde Axa Private Equity. Le succès des opérations qu’elle mène, comme celle de Natixis ou de Bank of America, contribue à la propulser au 50e rang des femmes les plus influentes au monde d’après le classement 2009 du magazine américain Forbes. Du point de vue académique, elle est diplômée de l’École Polytechnique et d’un DEA d’économie monétaire et bancaire à la Sorbonne. Dominique Senequier
Thierry Timsit Son diplôme ESCP Europe en poche, Thierry Timsit se lance dans le financement de projets chez Calyon, passant par la division capital- investissement chez Suez avant de cofonder Astorg en 1998. Il est administrateur de plusieurs sociétés, dont Ethypharm et Geoservices. Pour lui, « l’assèchement quasi-total des marchés de dette syndiquée en Europe permet aux plus belles entreprises seulement de trouver preneur. Seule la transformation en profondeur des entreprises en portefeuille des fonds d’investissement permet d’espérer une rémunération des capitaux investis à la hauteur des attentes des bailleurs de fonds ».
Cela fait maintenant un peu plus d’un an que Blackstone a confié à cet historien et spécialiste du M&A, et à son collègue Jean-Manuel Richier, la tâche d’ouvrir la nouvelle practice fusions-acquisitions du groupe à Paris. Jean-Michel Steg a été recruté chez Citigroup, où il était directeur France et Belgique. Il occupait auparavant le poste de managing director chez Goldman Sachs et Donaldson Lufkin & Jenrette, après être passé par Lazard et BZW. Il est diplômé de Sciences po et détient un MBA de la Harvard Business School. Jean Michel Steg
Jean Baptiste Wautier Jean-Baptiste Wautier, diplômé de Sciences po et détenteur d’un doctorat d’économie industrielle, commence sa carrière comme auditeur chez Arthur Andersen en 1994. Il rejoint ensuite Morgan Stanley en 1997 en tant qu’associate fusions-acquisitions à Londres, avant d’intégrer Industri Kapital à Londres en qualité de directeur adjoint de l’équipe française de 2000 à 2005. Depuis 2005, il est l’un des dix associés gérants de BC Partners. Il s’est particulièrement impliqué ces six derniers mois dans l’introduction en Bourse réussie de Médica et dans l’acquisition de Spotless.
Président, depuis 2008, du premier fonds européen de private equity PAI Partners, Lionel Zinsou-Derlin se démarque par un parcours atypique. Normalien en lettres, agrégé d’économie et diplômé de Sciences po, il a aussi enseigné l’économie à l’Éna et à l’Ensae ParisTech. Ancien de Danone puis de Rothschild où il a été associé gérant, Lionel Zinsou a aussi effectué de nombreuses missions pour le compte du gouvernement. En outre, il est membre du comité directeur de l’Institut Montaigne et a lancé la fondation Zinsou-Derlin, qui agit pour le développement culturel et social au Bénin. Lionel Zinsou Derlin

 

Les rois de la stratégie de croissance externe

Emmanuel Babeau Cet ancien de l’ESCP Europe et détenteur d’un diplôme d’études supérieures comptables et financières (DESCF) est lui aussi passé par le cabinet Andersen, où il a débuté sa carrière en 1990 en tant qu’auditeur. Dès 1993, il rejoint le groupe Pernod Ricard où il occupe des postes de responsabilité dans l’audit interne et à l’international. Il devient directeur du développement détaché sur le projet d’acquisition Seagram, directeur financier (prix du directeur financier de l’année 2006 Le Figaro-DFCG) puis directeur général adjoint. En juillet 2009, il rejoint Schneider Electric comme directeur général finances et membre du directoire.
Fraîchement sorti de l’ESCP Europe et diplômé d’études comptables et financières (DECF), Gilles Bogaert rejoint Arthur Andersen en 1991. Dès 1995, il entre au sein du groupe de spiritueux Pernod Ricard en qualité de chargé de mission à la direction financière de Paris. C’est le début d’un parcours qui le mène à être directeur financier des filiales du groupe à de nombreuses reprises, pour l’Argentine, le Brésil et la zone Amérique du Sud notamment. De retour en France pour assumer le rôle de directeur de l'audit et du développement à Paris, il est nommé président-directeur général de Pernod Ricard Brasil en 2008. Il est directeur général adjoint chargé des finances du groupe depuis 2009. Gilles Bogaert
Philippe Bordenave Philippe Bordenave débute sa carrière au ministère des Finances après être passé par l’École Polytechnique, l’Éna et avoir obtenu un DEA de sciences économiques. Entré à la BNP en 1985, il est en charge du développement des activités de marchés puis directeur de la salle des marchés de Paris, directeur des marchés de capitaux, directeur du contrôle et des finances avant de passer directeur financier et, depuis 2008, directeur général adjoint. Il a également été chroniqueur pour la Revue Banque, et administrateur des Galeries Lafayette.
Après avoir fait HEC, Sciences po et l’Éna en l’espace de six ans, Philippe Capron entre à l’Inspection des finances en 1985. Il enchaîne ensuite les postes à responsabilité, de vice-président au sein du cabinet Bain & Company à pdg d’Euler-Sfac en passant par directeur des services financiersd’Usinor.IltravaillechezArcelorde2002à2007,oùildevient directeur des affaires financières avant de rejoindre Vivendi en 2007 en tant que directeur financier et membre du directoire. Sans oublier ses nombreuses autres responsabilités : Philippe Capron est, entre autres, administrateur de SFR et d'Activision Blizzard et membre du conseil de surveillance de Canal+. Philippe Capron
Jerome Contamine Après avoir obtenu ses diplômes de l’École Polytechnique, de l’Ensae et de l’Éna, Jérôme Contamine passe quatre ans à la Cour des comptes. Il intègre ensuite Elf Aquitaine en tant que conseiller auprès du directeur financier puis directeur lui-même en finance et trésorerie. Nommé directeur général d’Elf Petroleum Norway en 1995, il devient vice- président Europe et Asie centrale exploration-production de Total en 2000, après la fusion TotalFinaElf. Il rejoint Veolia Environnement la même année, et occupe successivement les postes de directeur financier, directeur général adjoint puis membre du conseil d'administration. Depuis mars 2009, il est vice-président exécutif et directeur financier chez Sanofi-Aventis.
Le directeur financier de Total, diplômé de l’École Centrale de Paris et ancien élève d’HEC, cumule les compétences. Entré dans la firme en 1982, il y est tour à tour ingénieur forage à la direction exploration et production, chargé d’affaires à la direction financière et directeur du département opérations et filiales. Il devient ensuite directeur Asie raffinage et marketing. Ces expériences diverses lui permettent d’accéder au poste de directeur financier adjoint et membre du comité directeur, devenant en 2008 directeur financier et membre du comité exécutif. Patrick de la Chevardière
Antoine Giscard d'Estaing Ce diplômé d’HEC et ancien élève de l’Éna entame sa carrière en 1986 à l’Inspection des finances, où il passe quatre ans. De 1990 à 1999, il travaille pour le groupe Suez-Lyonnaise des eaux, où il exerce notamment la fonction de directeur financier. Il rejoint Schneider Electric en 2000 en tant que directeur général finance, contrôle de gestion et juridique, puis le groupe Danone en 2005 comme directeur général finances, stratégie et systèmes d’information, ainsi que secrétaire général à partir de 2007. Après avoir été associé un an chez Bain & Company Paris en 2008, il remplace Michel Favre à la direction financière de Casino en avril 2009.
Ce Belge a obtenu une licence ès sciences économiques de l’Institut d’administration et de gestion de Louvain ainsi qu’un MBA de l’Insead. Après quatre années chez Deloitte en audit et conseil M&A, il passe à la Société générale Belgique où il devient investment manager puis contrôleur de gestion. Au sein du groupe Suez, il commence en tant que chargé de mission auprès du président, puis directeur du plan et du contrôle, et enfin directeur général en charge des finances. Depuis 2008, Gérard Lamarche est directeur général adjoint en charge des finances au sein de GDF Suez. Gerard Lamarche
Philippe Marien En trente ans de carrière, Philippe Marien a fait preuve d’une loyauté indéfectible envers la maison Bouygues, qui le choisit comme administrateur de plusieurs de ses filiales. Peu de temps après avoir fini ses études à HEC, il accepte un poste de cadre financier international dans le groupe, et devient, dès 1985, directeur financier de Technigaz. Suit une montée en puissance au sein de la direction financière. Il gère la cession du groupe Saur par Bouygues à PAI Partners en 2004, puis est nommé, en 2007, directeur financier du groupe Bouygues. Il est en outre président du conseil d'administration de Bouygues Telecom.
Jusqu’en 2002, on associait surtout le nom de Christian Mulliez à Sanofi-Synthélabo. Sorti de l’Essec en 1982, il a fait ses débuts dans le laboratoire pharmaceutique en tant qu’attaché de gestion finances, puis trésorier. Il occupera plusieurs postes au sein de la direction administrative et financière avant d’être nommé vice-président finances, en 1998, puis directeur financier du groupe en 2000. Il devient directeur général de l’administration et des finances de L’Oréal en 2002 et, depuis 2003, est vice-président du groupe de cosmétiques. Christian Mulliez
Jean François Palus Comme beaucoup de ses confrères, cet amateur de rugby a débuté chez Arthur Andersen, qu’il a rejoint en tant qu’auditeur à sa sortie d’HEC en 1984. Il a ensuite passé dix ans dans le groupe PPR où il a tenu des rôles de directeur financier et au sein de ses différentes filiales : directeur de magasin Fnac, secrétaire général et membre du directoire de Conforama. Après une parenthèse de quatre ans en tant qu’administrateur d’Artémis (holding gérant les affaires de PPR), il retrouve le groupe en 2005. Il a notamment participé à la cession d’Yves Saint Laurent Beauté, à l’acquisition de Puma et dernièrement à l’introduction en Bourse du distributeur CFAO.
Après des études à HEC, Berkeley et à l’université de Cologne, Gervais Pellissier rejoint le groupe Bull en 1983. Il y exerce plusieurs fonctions, dont directeur du contrôle de gestion et directeur général délégué jusqu’en 2004. Entre 2005 et 2009, il rejoint France Télécom où il occupe différents postes, dont celui de chargé de mission sur l’intégration des entités du groupe en Espagne, directeur financier du groupe. Depuis 2009, il est directeur général adjoint, en charge des finances et des systèmes d’information du groupe. Gervais Pelissier
Thomas Piquemal Ce diplômé de l’Essec débute sa carrière au sein d’Arthur Andersen en 1991. Il rejoint ensuite Lazard au sein du pôle M&A et participe alors aux grandes opérations stratégiques et financières de Veolia. Son expérience aux côtés de l’entreprise lui permet en 2009 de la rejoindre en qualité de directeur général adjoint en charge des finances. Il se consacre alors à réduire la dette du groupe, notamment par des cessions d’actifs. Il pilote par ailleurs, aux côtés de la Caisse des dépôts, le rapprochement de leurs filiales respectives, Transdev et Veolia Transport, qui doit donner naissance au leader mondial du transport collectif. Il est cofondateur de l’Académie Christophe Tiozzo, qui a pour objectif de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes issus des quartiers sensibles.
Un attachement inébranlable à la finance d’entreprise. Pierre-André Térisse a rapidement trouvé sa voie : majeure finance à l’EM Lyon et responsable trésorerie et financement chez Galbani (Italie) dès 1992, puis directeur corporate au sein de la direction générale finance et stratégie de Danone, il rejoint ensuite Altadis entre 2003 et 2008 où il organise, en tant que directeur financier et membre du comité de direction, la défense puis l’intégration du groupe dans Imperial Tobacco. Revenu chez Danone en tant que directeur général finance en 2008, il participe à la fusion avec Unimilk et supervise l’augmentation de capital de 3 milliards d’euros en mai 2009. Pierre André Terisse
Paul Tufano Outre son expérience de trente ans en finance, le directeur financier d’Alcatel-Lucent est aussi un spécialiste du secteur high-tech. Venu des États-Unis avec un MBA de Columbia en poche, cet Américain a passé plus de dix-sept ans chez IBM où il a occupé différents postes financiers et opérationnels avant de rejoindre Maxtor (1996), Solectron (2007) et enfin Alcatel-Lucent en 2008. Son crédo ? « La mondialisation est inévitable. Chaque personne ou entreprise se doit d’être compétitive dans un monde de plus en plus connecté ».
Cet ancien élève de Télécom ParisTech commence chez Accenture en 1982, où il reste dix ans avant de rejoindre Essilor. Il y occupe alors divers postes de direction en France et en Amérique du Nord, avant de devenir président de la région Amérique, puis, directeur administratif et financier en juillet 2007. En 2009, il supervise 27 acquisitions, dont Satisloh, le numéro un mondial de l’équipement de prescription, une stratégie que le groupe poursuit en 2010 avec les accords signés avec FGX et Signet Armorlite. Depuis août 2009, Laurent Vacherot occupe également le poste d’administrateur du groupe Sperian Protection, leader des équipements de protection individuelle. Laurent Vacherot

 

Les faiseurs de fortune

Dominique Benoit Le gestionnaire de fortune, passé par l’ICS et HEC, débute sa carrière en 1983 au Crédit agricole, en gestion sous mandat. En 1988, il rejoint la Banque Worms pour exercer dans la gestion privée avant d’entrer en 1995 à la direction générale de la banque Neuflize OBC où il est le plus jeune nommé au comité exécutif. Il y occupe le poste de responsable de la gestion commerciale jusqu’en 2005, date à laquelle il rejoint Pictet & Cie. Quand il n’est pas avec ses clients, Dominique Benoit pense aux objectifs ambitieux qu’il s’est fixés avec la maison dont il est aujourd’hui directeur de la gestion de patrimoine pour la France.
Thierry de Chambure a commencé en tant que fiscaliste, après des études en droit des affaires et fiscalité. Deux ans après avoir rejoint Ernst &Young en 1989, il quitte le département juridique pour intégrer, en 1991, les équipes corporate finance du cabinet. Il y gravit les échelons, devient associé en 2001, et prend les rênes de l’équipe fusions-acquisitions jusqu’en 2005. C’est à cette date qu’il rejoint UBS Wealth Management comme executive director M&A mid cap, puis managing director head of products and services en 2006. En juin 2008, il est nommé président du directoire d’UBS France et réunit quelque 250 personnes sous sa responsabilité. Thierry de Chambure
Benjamin de Rothschild Le fils du baron Edmond de Rothschild a obtenu son bachelor of arts en business management à l’université de Pepperdine en Californie. Dès 1989, il prend la tête de la Compagnie de trésorerie Benjamin de Rothschild SA Genève, devenue en 2005 la Compagnie Benjamin de Rothschild SA. Ce passionné de voile est aussi président du conseil de surveillance de la banque privée Compagnie Financière Edmond de Rothschild, président de la holding Benjamin et Edmond de Rothschild Pregny SA et président de la banque privée Edmond de Rothschild SA Genève.
Patrick Folléa attire d’abord l’attention par son cursus universitaire. Diplômé de l’Institut d'études politiques de Bordeaux, titulaire d’un DEA de droit international privé, d’un DEA de sociologie et enfin d’un doctorat de finances internationales à l’université Paris-Dauphine. Ses études lui permettent d’intégrer la BNP Paribas en 1984 en tant qu’économiste, avant d’entrer à l’inspection générale en 1990. À partir de là, il se spécialise en banque privée, à l’exception d’un court passage comme directeur général asset management pour l’Asie. Il rejoint la Société générale en 2007, dont il assure la direction de la branche private banking France depuis juillet 2009. Patrick Folléa

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