La vie politique est faite de petites phrases. Si certaines s’oublient, d’autres collent à la peau tel le sparadrap du capitaine Haddock. Un avis surement partagé par Nicolas Sarkozy dont des propos prononcés sur Quotidien le 10 septembre au soir suscitent une vive polémique.

La vie politique est faite de petites phrases. Si certaines s’oublient, d’autres collent à la peau tel le sparadrap du capitaine Haddock. Un avis surement partagé par Nicolas Sarkozy dont des propos prononcés sur Quotidien le 10 septembre au soir suscitent une vive polémique.

Invité de Yann Barthès sur le plateau de TMC  pour promouvoir son nouveau livre,Le temps des tempêtes, le successeur de Jacques Chirac est revenu sur la montée en puissance du communautarisme. Selon lui, il règne en France un politiquement correct ravageur :  "Cette volonté des élites, qui se pincent le nez, qui sont comme les singes, qui n’écoutent personne… Je ne sais plus : on a le droit de dire singe ? Parce que… On dit quoi, les dix petits soldats maintenant ? C’est ça… Ouais… Elle progresse la société". Nicolas Sarkozy faisait référence au roman d’Agatha Christie Les 10 petits nègres, rebaptisés Ils étaient dix. D’une certaine manière, l’ancien président de la République confond les mots nègres et singe.

Suite à ces propos nombreux responsables politiques se sont engouffrés dans la brèche pour condamner, à l'instar du Vert Yannick Jadot un "naufrage raciste". La séquence s’avérera surement un véritable cas d’école en matière de communication politique. D'autant plus que Nicolas Sarkozy tente de peaufiner une image publique de Sage au dessus de la mélée dont la parole est rare et les quelques rares phrases commentées. Mais surement pas de cette manière. Les éléments de langage développés dans les prochains jours seront à regarder de près.

 

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