Contexte économique, NAO, évolution du code du travail, emploi des seniors : les thématiques proposées par l’enquête sont, sans surprise, en lien avec l’actualité.
Ce sont 75% des répondants qui affirment que l’augmentation du coût des matières premières n’a pas encore impacté leur entreprise. Mais pour les 25% des DRH déjà impactés, la prudence est de mise, raison pour laquelle 51% d’entre eux ont gelé leurs recrutements et 30 % leur politique salariale.
Les salariés quant à eux subissent l’inflation de plein fouet. Celle-ci se répercute sur les NAO, les augmentations de salaire étant l’une des clés leur permettant de renforcer leur pouvoir d’achat. Les cadres réclament d’ailleurs une augmentation collective, une première pour cette catégorie socioprofessionnelle qui pâtit également de cette inflation.
Ce sont 84% des sondés qui souhaitent voir le code du travail évoluer pour accompagner la mutation de l’organisation du travail. Les objectifs seraient non seulement de simplifier le suivi du temps de travail, mais également de clarifier la responsabilité de l’employeur en matière de santé et de sécurité, les salariés n’étant plus sur site à temps plein. Le souhait des DRH serait l’instauration d’une notion de responsabilité partagée.
Concernant la semaine de quatre jours, seules 3% des entreprises représentées ont franchi le pas et mis en place cette flexibilité.
Par ailleurs, en première ligne des réflexions des DRH, l’emploi des seniors demeure une problématique à prendre à bras-le-corps, et 63% des DRH sondés sont favorables au plan "un senior, une solution" intégrant notamment l’incitation à l’embauche, l’allègement des charges pour les employeurs, et une sensibilisation à la notion d’inclusion pour cette population parfois discriminée. D’ailleurs, l’ANDRH est favorable à la mise en place d’un CDI senior. Une feuille de route dans l’air du temps...
Clara Elmira