Huit directeurs financiers sur dix pensent recourir à un manager de transition en 2016, la moitié d’entre pour de la gestion de projet.

Le management de transition n’est plus l’apanage des restructurations. Il se développe en France à tous les stades de transformation des entreprises, permettant à celles-ci de faire appel à un professionnel hyper compétent, flexible et impliqué tout en réduisant les erreurs de casting. Selon une étude de Robert Half, spécialiste du recrutement, 82 % des DAF français pourraient faire appel à un manager de transition cette année.

 

Flux tendu

 

Pourquoi plébisciter cette forme de recrutement ? Parce que ces managers sont efficaces mais aussi rentables pour 77 % des directeurs financiers interrogés. « Dans un contexte où de plus en plus d’entreprises travaillent à flux tendu, le management de transition peut leur permettre de s’affranchir des procédures d’un recrutement classique, parfois très lourdes notamment pour des postes stratégiques », explique Karine Doukhan, directrice de Robert Half Management Resources. Présents dans l’entreprise pour régler une situation souvent complexe, ces managers sont pour la plupart d’anciens cadres opérationnels ou dirigeants qui ont choisi de développer leur activité, et qui connaissent bien les rouages de l’entreprise. Les critères qui permettent de considérer leur mandat comme réussi sont d’abord l’économie des coûts, cité par 41 % des DAF consultés, mais aussi l’amélioration de la productivité (40 %), le transfert de connaissances (29 %) ou encore la hausse du chiffre d’affaires (24 %).

 

CP