Période estivale en entreprise : le regard des Français et des directeurs financiers.
L’été est synonyme de vacances et de rythme de travail quelque peu ralenti. Mais quel regard les Français portent-ils sur cette question des congés? Quelles sont les causes du ralentissement estival ? Les chiffres brûlants des enquêtes Robert Half et RegionsJob font la lumière sur ces questions.

Un impact négatif sur l’activité des entreprises

Comme un mauvais refrain, été et activité rimeraient mal. C’est le constat de 89 % des DAF interrogés par Robert Half. Ralentissement de l’activité (32,5 %), baisse de la direction managériale (28 %), perte de productivité (17,5 %) et baisse de motivation des salariés (11 %) sont les principales raisons citées par les directeurs financiers. Alors comment ne pas se laisser gagner par la langueur ambiante? Une to do list quotidienne apparaît comme le meilleur allié de ceux qui assurent la permanence. L’expert mondial du recrutement préconise aussi de profiter de ce temps bien spécifique pour développer son réseau, anticiper la rentrée et se faire remarquer en fournissant un travail de qualité, que le soleil brille ou non.

Des congés pas si chers au cœur des Français ?

Quid des congés ? Selon une enquête RegionsJob, 36 % des salariés français n’échangeraient pas leurs congés quel que soit l’avantage proposé. Qu’en est-il des autres ? Une meilleure flexibilité au travail (30 %) et une augmentation ou une prime (27 %) pousseraient les collaborateurs sondés à « troquer » une partie de leurs jours de repos. Interrogés sur leur rythme de travail idéal, seuls 5 % des salariés se prononcent en faveur des congés illimités. 42 % d’entre eux déclarent souhaiter avoir des horaires à la carte et 41 % militent pour travailler cinq jours en quatre. Mais la route reste longue en France où, selon Gwenaëlle Quénaon-Hervé – directrice générale adjointe de RegionsJob –, « la culture du présentéisme reste très forte. »

J. L.