Selon une étude Kurt Salmon, les DRH ont bien pris conscience de l'impact du digital.
Aujourd’hui, au sein des entreprises qui s’ouvrent au digital, la fonction RH doit être proactive et se poser comme moteur de la transformation. C’est ce qu’affirment 68 % des DRH interrogés dans une étude réalisée par le cabinet Kurt Salmon. Porteur d’opportunités (développement de la marque employeur, évolution des modes d’organisation du travail, de communication et de partage des informations…), le digital bouleverse les pratiques et le fonctionnement des entreprises, créant de nouveaux défis à relever pour la fonction RH. Celle-ci doit d’abord intégrer le digital à ses propres processus, montrant ainsi l’exemple. La grande majorité des DRH préfèrent, à ce titre, une approche ciblée (78 %) à une politique globale de digitalisation (22 %), mettant en évidence le paradoxe entre la volonté d’adopter le digital et la mise en pratique, plus difficile. Dans tous les cas, deux types de projets digitaux émergent : ceux visant à renforcer le rapport de confiance avec les collaborateurs et ceux à forte composante collaborative. Ces projets concernent la formation à 77 %, l’administratif, notamment la gestion de paie à 72 %, et le processus d’évaluation à 58 %. Autre challenge : faire face à l’omniprésence de l’outil numérique. C’est à travers la mise en place de formations techniques, de chartes d’utilisation et du télétravail que la fonction RH a pour ambition d’inculquer cette culture du digital devenue indispensable à l’entreprise.

J. L.