Piloté par la sous-direction du conseil, de l’analyse stratégique et des affaires internationales de l'Agence française anticorruption, ce nouvel observatoire aura pour mission, entre autres, d’assurer la centralisation et l’analyse des données relatives aux atteintes à la probité.

Dans le cadre de son plan pluriannuel 2024-2027, l’Agence française anticorruption (AFA) se dote d’un nouvel organe : l’observatoire des atteintes à la probité. Il intègre la sous-direction du conseil, de l’analyse stratégique et des affaires internationales et se voit confier trois missions. La première : assurer la centralisation et l’analyse des données relatives aux atteintes à la probité. Pour nourrir la réflexion sur le sujet, il va évaluer – à l’aide des jurisprudences et des services des ministères de la Justice et de l’Intérieur – les risques de corruption, de trafic d’influence, de concussion, de prise illégale d’intérêts, de détournement de fonds publics et de favoritisme. Le néo-organe devra par ailleurs organiser la diffusion d’informations et d’études sur des infractions aux acteurs publics chargés de ces politiques, aux chercheurs et au public. Et, pour stimuler la connaissance des phénomènes relatifs aux atteintes à la probité, l’observatoire a la tâche de développer des partenariats avec divers organismes de recherche et les échanges entre chercheurs et praticiens. Il participera également aux travaux de recherches académiques qui alimentent les publications scientifiques.

C’est à l’aide d’une équipe pluridisciplinaire composée de magistrats, d’officiers de gendarmerie, d’administrateurs de l’État et d’enseignants-chercheurs que l’observatoire contribuera à l’élaboration du plan national de lutte contre la corruption et sa mise en œuvre. Vaste programme pour l’observatoire des atteintes à la probité dont le lancement ne saurait tarder.

Chloé Lassel