L’audience du 12 octobre au tribunal de commerce de Dijon a laissé songeur plus d’un observateur du dossier Belvédère. Si le groupe de vi et spiritueux s’est empressé de clamer sa victoire, un communiqué précise qu’autant l’administrateur que les mandataires judiciaires « approuvaient ce plan [de sauvegarde] et souhaitaient qu’il soit homologué par le tribunal ». Da un dossier où le travail des avocats et des communicants est prépondérant, chacun fourbit tour à tour ses armes.

L’audience du 12 octobre au tribunal de commerce de Dijon a laissé songeur plus d’un observateur du dossier Belvédère. Si le groupe de vins et spiritueux s’est empressé de clamer sa victoire, un communiqué précise qu’autant l’administrateur que les mandataires judiciaires « approuvaient ce plan [de sauvegarde] et souhaitaient qu’il soit homologué par le tribunal ». Dans un dossier où le travail des avocats et des communicants est prépondérant, chacun fourbit tour à tour ses armes.

Si le communiqué émis par Belvédère souligne que le juge commissaire ne rendra que le 15 décembre sa décision sur l’admission ou non des créances FRN (obligations à taux variables) « contestées par le mandataire judiciaire », ces mêmes créanciers font savoir que la position des mandataires a profondément évolué depuis le début de la procédure. C’est ainsi que Maître Pierrel aurait « recommandé l’admission de toutes les créances » alors que Maître Maître « s’en remettrait désormais à la justice ».

Selon le représentant des créanciers obligataires, le tribunal aurait souhaité « recevoir des informations complémentaires, notamment sur les comptes semestriels », et demandé « une amélioration sensible du plan, en particulier sur les cessions d’actifs en Pologne et en France ». La nouvelle mouture du plan de sauvegarde doit être présentée au tribunal le 3 novembre. La publication des comptes semestriels le 30 octobre tombe donc à point nommé. Cependant et étrangement, le plan de sauvegarde pourrait quoiqu’il en soit être approuvé le 10 novembre sans que le sort de l’ensemble des créanciers ne soit encore réglé. À moins que le tribunal ne décide finalement d’arrêter la sauvegarde…