Nicolas Sarkozy était présent mercredi 8 novembre lors de l’ouverture du procès en appel de l’affaire Bygmalion. L’ancien chef de l’État avait été condamné en septembre 2021 par le tribunal correctionnel de Paris pour le financement illégal de sa campagne électorale de 2012.

Nouveau volet dans l’affaire Bygmalion. Le procès en appel s’est ouvert mercredi 8 novembre en présence de Nicolas Sarkozy. Le 30 septembre 2021, le tribunal correctionnel condamnait l’ex-président de la République à un an de prison ferme – la peine maximale prévue par le code électoral - pour dépassement du plafond des dépenses électorales lors de sa campagne de 2012. Nicolas Sarkozy avait qualifié cette décision d’“injuste” et fait appel dès le prononcé du jugement. C’est le premier ancien président de la République condamné à de la prison ferme. En mai dernier, il avait également été condamné, dans le cadre de l'affaire des écoutes, à trois ans de prison, dont un an ferme à exécuter sous bracelet électronique.

Dépassement des frais de campagne électorale et fausses factures

L’affaire “Bygmalion”, du nom de l’agence de communication créée en 2008 par Bastien Millot et Guy Alves, deux proches de Jean-François Copé, concerne un système de fausses factures mis en place pour maquiller les comptes de campagne. Elle implique une quinzaine de personnes de l’agence, de sa filiale Event & Cie et du parti UMP (devenu Les Républicains). Toutes ont été condamnées en septembre 2021 pour escroquerie ou complicité, abus de confiance ou recel, faux, usage ou recel de faux, complicité de dépassement du plafond des dépenses électorales.

Le procès en appel se tiendra jusqu’au 8 décembre. Nicolas Sarkozy est attendu à la barre le 23 novembre.

Ilona Petit