Si de nombreuses boutiques sont nées, ces dernières années, sur la place de Paris, rares sont celles qui osent l’ultraspécialisation. Magenta fait partie de celles-là. Le cabinet intervient exclusivement en droit de la concurrence, da les secteu des télécoms, d’Internet, de l’énergie et des médias.

Si de nombreuses boutiques sont nées, ces dernières années, sur la place de Paris, rares sont celles qui osent l’ultraspécialisation. Magenta fait partie de celles-là. Le cabinet intervient exclusivement en droit de la concurrence, dans les secteurs des télécoms, d’Internet, de l’énergie et des médias. Un modèle unique qui fait ses preuves.

Pari réussi pour les jeunes associés Sylvain Justier et Vincent Jaunet. Fondé fin 2008, Magenta a développé un modèle de cabinet unique sur la place de Paris : celui d’une équipe rompue à la pratique du droit de la concurrence, complétée par une expertise pointue dans les secteurs des télécoms, de l’Internet, de l’énergie et des médias.


L’expérience des grands cabinets

Les deux jeunes fondateurs travaillent ensemble depuis près de dix ans. Ils se sont rencontrés chez CMS Bureau Francis Lefebvre, au sein du pôle concurrence animé notamment par l’associé Jean-Paul Tran Thiet. En 2007, ils suivent ce dernier chez l’Américain White & Case.
Les futurs associés connaissent leur premier changement de firme, mesurent l’intuitu personae qui les lient à leurs clients et sont, parallèlement, confrontés aux conflits d’intérêts inhérents aux cabinets internationaux. Ils côtoient également la culture du business development propre aux structures anglo-saxonnes.


Le choix de la liberté

Forts de huit années passées au sein de prestigieux cabinets aux cultures distinctes, Sylvain Justier et Vincent Jaunet envisagent la création de leur propre cabinet.
« Nous quittions certes un grand cabinet et un certain confort, mais nous voulions développer notre propre clientèle », explique Sylvain Justier. « Sans compter que les conflits d’intérêts devenaient de plus en plus fréquents dans nos secteurs d’intervention privilégiés », poursuit son associé Vincent Jaunet.
Entre perdre un client de longue date et créer leur propre firme, le jeune duo fait le choix de l’émancipation. Au-delà d’une aventure entrepreneuriale et humaine, la création de Magenta s’est avant tout inscrite dans une recherche de liberté et de souplesse dans l’exercice du métier d’avocat. « Nous voulions être pleinement autonomes, tant en termes de choix des dossiers, qu’en termes de facturation et de proximité avec nos clients », précise Sylvain Justier.
Magenta naît en décembre 2008 avec un objectif : concurrencer les équipes antitrust des plus grands cabinets pluridisciplinaires de Paris.


Un cabinet de niche ultraspécialisé

Dès sa création, le cabinet capitalise son activité autour des métiers de la concurrence (de l’antitrust au droit de la distribution, en passant par le droit de la consommation et les contrats commerciaux) et des secteurs des télécoms, de l’énergie, des nouvelles technologies, d’Internet et des médias, où les associés conseillent de nombreuses entreprises leaders dans leurs domaines.
Cette ultraspécialisation n’est pas anodine, dans la mesure où ces secteurs s’imposent comme les plus gros pourvoyeurs de dossiers en droit de la concurrence. Il s’agit également de satisfaire au mieux une clientèle exigeante. Pour les associés, « au-delà de connaissances juridiques et techniques pointues, le client a besoin que son conseil maîtrise parfaitement l’environnement économique et industriel de son business ». Et cette politique confère à Magenta un positionnement unique sur le marché parisien.
À l’appui d’une telle stratégie, Magenta attire non seulement de nouveaux clients, mais gagne aussi la confiance de grands cabinets de droit des affaires de la place qui ne bénéficient pas de pôle dédié en droit de la concurrence et de la régulation, avec lesquelles les complémentarités sont évidentes.


Un modèle unique

Les associés, convaincus de la pertinence de leur modèle, viennent d’accueillir un nouvel expert des questions de concurrence en qualité de counsel : Édouard Sarrazin, formé chez Linklaters auprès des associés Anne ­Wachsmann et Olivier d’Ormesson.
Si Magenta n’a pas vocation à devenir un cabinet full services, les associés avouent pouvoir être intéressés par de nouvelles activités proches de leur cœur de métier.
Parmi ces activités complémentaires figurent le droit public des affaires − en lien avec les problématiques d’urbanisme, d’environnement mais également d’énergie ou de télécommunications −, et le droit de la propriété intellectuelle (avec, notamment, les problématiques distribution et de contrefaçon sur Internet).

Une chose est sûre : en moins de deux ans d’exercice, la jeune et dynamique équipe – qui regroupe deux associés, un counsel et trois collaborateurs − a su faire de Magenta un véritable label de qualité dans les domaines pointus de la concurrence et de la régulation.