Après être passé de cinquante à cent cinquante avocats en dix a – soit l’une des plus belles croissances du marché – Lefèvre Pelletier & Associés vient de subir plusieu départs d’associés. Pour autant, le cabinet n’a pas l’intention de modifier sa stratégie.

Après être passé de cinquante à cent cinquante avocats en dix ans – soit l’une des plus belles croissances du marché – Lefèvre Pelletier & Associés vient de subir plusieurs départs d’associés. Pour autant, le cabinet n’a pas l’intention de modifier sa stratégie. Le cabinet est né, et restera indépendant, international, et à la tête de pôles d’excellence comme l’immobilier, le corporate et la finance.

Maintenir le cap. Voilà l’objectif du cabinet Lefèvre Pelletier & Associés (LPA) qui a connu, en début d’année 2010, le départ de plusieurs associés. Philippe Lefèvre, l’un des fondateurs de LPA, explique : « Les premières heures de secousse sont passées. Le challenge est là, mais l’énergie aussi ! Nous allons poursuivre notre projet d'entreprise, un projet sur lequel nous travaillons depuis plus de vingt-cinq ans. »

Cofondateur, Philippe Pelletier précise : « Le marché n'est plus celui où les associés font toute leur carrière au sein d’un même cabinet. Mais l'instabilité est un élément que nous devons réduire autant que possible, tout en restant à l’affût des opportunités de croissance qui se présentent. »

L’objectif est clair?: retrouver, d’ici l’année prochaine, un effectif de cent vingt productifs.

 

Au-delà du contexte de crise et des récents départs (le département immobilier a perdu trois associés et cinq collaborateurs), l’activité immobilier reste l’un des fers de lance du cabinet.
L’équipe dédiée, animée notamment par les associés historiques Marie-Odile Vaissié et Denis Chardigny, compte aujourd’hui sept associés et une bonne vingtaine de collaborateurs. L’un des plus importants effectifs de la place. Dans ce domaine, LPA offre des compétences qui couvrent l’ensemble du secteur, de l’investissement au financement, en passant par la promotion, les baux et le contentieux. Denis Chardigny (NDLR : membre du comité de direction) le rappelle : « Nous sommes en mesure de travailler pour le client en dehors des booms du marché. » Et les faits sont là : LPA est de tous les dossiers prestigieux, comme la construction de la tour Carpe Diem d’Aviva à La Défense, ou encore de projets d’envergure pour Accor ou Unibail.

En droit public des affaires, le cabinet a remusclé ses équipes, avec l’arrivée d’Olivier Ortega en septembre dernier. Ancien patron du droit public chez Ernst & Young Société d’avocats, le nouvel associé souhaite orienter sa pratique vers les opérateurs privés et donner une dimension plus internationale à l’activité. Le pôle regroupe aujourd’hui trois associés, un counsel et quatre collaborateurs qui interviennent aussi bien en PPP et marchés publics qu’en urbanisme et environnement.


La poursuite du projet international

La politique stratégique de LPA englobe également une forte ambition internationale. Ce virage, entrepris en 2007 et 2008 avec l’ouverture de bureaux en Afrique du Nord et en Asie, l’équipe ne compte pas l’abandonner. Bien au contraire. Philippe Pelletier l’assure : « Le cabinet doit rester international. D’ailleurs, le succès de nos équipes locales est bien là. Elles sont régulièrement approchées par nos confrères !  »

Si le cabinet a connu un début d’année 2010 délicat, Lefèvre Pelletier & Associés reste concentré sur sa stratégie historique fondée sur ses compétences de pointes, et ses leaders. Car la firme est indéniablement soutenue par la nouvelle génération, à l’image des counsels Olivia Michaux ou encore Grégory Gutierrez.

Et les projets ne manquent pas. à l’avenir, LPA souhaite renforcer sa visibilité autour de deux thèmes : le développement durable, avec son pôle porté par Véronique Lagarde (lire encadré ci-dessous), et l’Union pour la Méditerranée. Dans ce domaine, le cabinet pourra compter sur ses bureaux d’Alger et de Casablanca, respectivement menés par les associés Vincent Lunel, Alain Gauvin et Jean-Luc Bedos.