"84 % des entreprises seraient en voie de transformation de leur fonction RH"
Cloud RH : la tête dans le nuage
Le département des ressources humaines, qui étaient jusque-là le parent pauvre en matière de systèmes d’information au sein de l’entreprise, se voit proposer depuis peu des solutions intégrées dans le cloud qui remplaceront peut-être un jour les ERP vieillissants.
Selon une récente étude Deloitte, 84 % des entreprises seraient en voie de transformation de leur fonction RH. En effet, cette dernière prend de plus en plus de poids dans la stratégie de l’entreprise et se voit fortement impactée par les contraintes économiques. Au-delà de l’inexorable recherche de la performance, les besoins des entreprises ont évolué en la matière : réactivité, souplesse et efficacité des processus et donc des systèmes RH sont de mise, sur fond d’optimisation des coûts. De nombreuses entreprises ont alors très vite décidé de désintégrer leurs systèmes d’information au travers du cloud, dans des solutions de software as a service (SaaS), hébergées par des éditeurs et par le web, et non plus dans les réseaux internes de l’entreprise.
Le cloud répond à des besoins de performance
Le baromètre RH 2011 mené par le cabinet CSC montre que pour 92 % des entreprises, l’amélioration des systèmes d’information (SIRH) est le premier accélérateur de performance. Pour 84 % d’entre elles, cela passe par développement des talents. Dans le cloud, à chaque phase de la gestion des ressources humaines, des solutions peuvent être mises en place. Une belle avancée pour les DRH qui peuvent désormais, grâce à une plateforme unique et simplifiée, et sans compétences informatiques spécifiques nécessaires, gérer la stratégie élaborée avec le board. Dans les entreprises, cette tendance va se développer selon trois vitesses en fonction des systèmes déjà existants.
Les acteurs
Les acteurs du secteur commencent sérieusement à assimiler cette tendance grandissante par l’édition de solutions RH spécifiques ou par le rachat de sociétés spécialisées déjà positionnées sur le créneau, comme SuccessFactor. Dernière acquisition en date de SAP, elle fait suite à plusieurs autres transactions du type, initiées en juin 2011 par Taléo qui acquiert JobParners. Pour ces éditeurs d’ERP dont les clients étaient principalement les directeurs des systèmes d’informations, l’opportunité est désormais de pouvoir répondre à ces nouvelles demandes qui émanent directement des ressources humaines. Une autre opération devrait marquer le développement du leader européen de la gestion de talent dans le cloud, TalentSoft qui s’allie à RFlex, complétant ainsi son offre RH.
L’aune d’une révolution ?
Avant de parler d’une véritable révolution dans la fonction RH, d’autres défis seront à relever de la part non seulement des éditeurs, mais également des responsables au sein de la fonction elle-même. Tout d’abord, de nombreuses entreprises ne sont pas encore prêtes à faire confiance au cloud. L’externalisation d’informations stratégiques sur des outils dématérialisés soulève principalement la question de la sécurité. Il n’existe à l’heure actuelle que très peu d’encadrement juridique en la matière. D’où cette nécessité pour les éditeurs de solutions de rassurer sur la fiabilité des systèmes et de fournir un très haut niveau de confidentialité. Toutefois, le processus semble être en bonne voix puisque certaines grandes banques et plusieurs sociétés du CAC 40 ont choisi des solutions SaaS pour la gestion de leur fonction RH.
Pour les entreprises qui passeront ce cap, l’intégration du modèle SaaS sera certes simplifiée et moins coûteuse en matière de déploiement, mais pourrait se heurter à des contraintes humaines. Tout d’abord, si la nouvelle génération est familière du cloud, il ne faudra pas négliger la formation pour l’ensemble des collaborateurs afin qu’ils utilisent à bon escient les outils mis à leur disposition. Autre conséquence envisageable, à vouloir trop informatiser et cadrer les procédés RH, la fonction risque de perdre de son essence : les relations humaines. Il conviendra alors au DRH d’arbitrer entre les diverses solutions proposées par les éditeurs.
Selon une récente étude Deloitte, 84 % des entreprises seraient en voie de transformation de leur fonction RH. En effet, cette dernière prend de plus en plus de poids dans la stratégie de l’entreprise et se voit fortement impactée par les contraintes économiques. Au-delà de l’inexorable recherche de la performance, les besoins des entreprises ont évolué en la matière : réactivité, souplesse et efficacité des processus et donc des systèmes RH sont de mise, sur fond d’optimisation des coûts. De nombreuses entreprises ont alors très vite décidé de désintégrer leurs systèmes d’information au travers du cloud, dans des solutions de software as a service (SaaS), hébergées par des éditeurs et par le web, et non plus dans les réseaux internes de l’entreprise.
Le cloud répond à des besoins de performance
Le baromètre RH 2011 mené par le cabinet CSC montre que pour 92 % des entreprises, l’amélioration des systèmes d’information (SIRH) est le premier accélérateur de performance. Pour 84 % d’entre elles, cela passe par développement des talents. Dans le cloud, à chaque phase de la gestion des ressources humaines, des solutions peuvent être mises en place. Une belle avancée pour les DRH qui peuvent désormais, grâce à une plateforme unique et simplifiée, et sans compétences informatiques spécifiques nécessaires, gérer la stratégie élaborée avec le board. Dans les entreprises, cette tendance va se développer selon trois vitesses en fonction des systèmes déjà existants.
Les acteurs
Les acteurs du secteur commencent sérieusement à assimiler cette tendance grandissante par l’édition de solutions RH spécifiques ou par le rachat de sociétés spécialisées déjà positionnées sur le créneau, comme SuccessFactor. Dernière acquisition en date de SAP, elle fait suite à plusieurs autres transactions du type, initiées en juin 2011 par Taléo qui acquiert JobParners. Pour ces éditeurs d’ERP dont les clients étaient principalement les directeurs des systèmes d’informations, l’opportunité est désormais de pouvoir répondre à ces nouvelles demandes qui émanent directement des ressources humaines. Une autre opération devrait marquer le développement du leader européen de la gestion de talent dans le cloud, TalentSoft qui s’allie à RFlex, complétant ainsi son offre RH.
L’aune d’une révolution ?
Avant de parler d’une véritable révolution dans la fonction RH, d’autres défis seront à relever de la part non seulement des éditeurs, mais également des responsables au sein de la fonction elle-même. Tout d’abord, de nombreuses entreprises ne sont pas encore prêtes à faire confiance au cloud. L’externalisation d’informations stratégiques sur des outils dématérialisés soulève principalement la question de la sécurité. Il n’existe à l’heure actuelle que très peu d’encadrement juridique en la matière. D’où cette nécessité pour les éditeurs de solutions de rassurer sur la fiabilité des systèmes et de fournir un très haut niveau de confidentialité. Toutefois, le processus semble être en bonne voix puisque certaines grandes banques et plusieurs sociétés du CAC 40 ont choisi des solutions SaaS pour la gestion de leur fonction RH.
Pour les entreprises qui passeront ce cap, l’intégration du modèle SaaS sera certes simplifiée et moins coûteuse en matière de déploiement, mais pourrait se heurter à des contraintes humaines. Tout d’abord, si la nouvelle génération est familière du cloud, il ne faudra pas négliger la formation pour l’ensemble des collaborateurs afin qu’ils utilisent à bon escient les outils mis à leur disposition. Autre conséquence envisageable, à vouloir trop informatiser et cadrer les procédés RH, la fonction risque de perdre de son essence : les relations humaines. Il conviendra alors au DRH d’arbitrer entre les diverses solutions proposées par les éditeurs.