La navigatrice, Marie Tabarly suit les traces ou plutôt le sillage de son père. Ambassadrice Breitling, elle s’est lancée comme défi, 50 ans après Éric Tabarly, et sur le même bateau, Pen-Duick VI, de remporter l’Ocean Globe Race, une course à la voile autour du monde, en équipage. C’est aussi l’épreuve sportive la plus longue au monde avec plus de huit mois en mer. Départ le 10 septembre 2023.

Décideurs. En quoi une montre est-elle utile à un skipper une fois en mer ?

Breitling

Marie Tabarly. La montre s’impose en mer comme un véritable instrument professionnel. Chaque skipper la considère comme indispensable. Sa fiabilité doit être sans faille. En matière de navigation astronomique à l’aide d’un sextant, chaque seconde d’erreur, c’est 4 miles nautiques de décalage sur une position géographique. Si le skipper se trompe de 3 secondes dans les calculs, c’est 12 miles nautiques supplémentaires d’erreur, on peut vite se perdre. Et ce n’est pas tout, lorsque l’on quitte la terre on quitte le monde des terriens. On passe à un autre rythme, celui des quarts pour l’équipage. Pas question d’être en retard !

Quel est votre plus ancien souvenir lié à une montre ?

J’ai toujours vu mon père avec sa Breitling au poignet, la référence 80770 qui remonte aux années quatre-vingt. Je ne l’ai connu qu’avec celle-là d’ailleurs. J’en ai hérité il y a trois ans lorsque je suis devenue capitaine de Pen Duick VI, elle m’est très chère et je la porte parfois en mer. Ce qui m’a certainement donné le goût des grosses montres. Celle que je porte, la SuperOcean, fait 44 mm de diamètre.

Parlez-nous de la montre idéale ?

Fiable, précise et confortable bien entendu. Côté style, elle est sportive, volumineuse mais intemporelle et toujours élégante, et montée sur un bracelet noir. En fait, je me rends compte que j’aime les montres à la fois masculines et vintage. Cela doit venir de celle de mon père.

Propos recueillis par Hervé Borne