Ingénieur des travaux publics et urbaniste, titulaire du diplôme d’État d’architecte et docteur en architecture, startupper et créateur, David Miet porte mille casquettes et casse les codes d’un métier, brise les tabous d’une profession, réforme une pratique.

À l’origine de Villes Vivantes, cinq architectes et urbanistes : David Miet, Amandine Hernandez, Thomas Hanss, Denis Caraire et Paul Lempérière. Et surtout, un souffle, un regard commun, une volonté partagée : celle de réinventer et de refonder les métiers d’architecte et d’urbaniste. Derrière ce projet, David Miet, qui cofonde la start-up au printemps 2013, afin d’orchestrer la production des plus belles villes du XXIe siècle. Et il s’y emploie : persuadé que l’intelligence architecturale peut supplanter l’intelligence artificielle dans la quête d’une ville plus durable et désirable, David Miet a entrepris de bâtir, patiemment, la raison d’être, le staff, les infrastructures, les modèles et les métiers de Villes Vivantes pour faire naître et éclore des vocations, infusant au quotidien son énergie, sa vision et son enthousiasme. Son souhait ? Ouvrir les portes des villes et offrir à tous un habitat beau, abordable et sur mesure. Au service des collectivités et des habitants, il développe avec ses équipes les premiers prototypes de Villes Vivantes, des projets de recherche & développement open source : Bimby, Bamba, Bunti, Bramble, Wimby.

Son souhait ? Ouvrir les portes des villes et offrir à tous un habitat beau, abordable et sur mesure

L’un ambitionne la production chaque année de 200 000 maisons sans étalement urbain, connectées aux infrastructures existantes, l’autre aspire à la massification de la rénovation et de la reconfiguration du parc d’habitat ancien grâce à la mise au point de modalités d’intervention inédites, basées sur un nouveau type d’ingénierie de projets. Le troisième promeut le déploiement rapide d’une offre massive de maisons abordables et sur mesure au sein des agglomérations et des métropoles, quand le quatrième vise la production de logements collectifs en densification haute afin d’intensifier les axes forts et les centralités en devenir des agglomérations. Quant au petit dernier, le Wimby, il aide chaque propriétaire à révéler le potentiel de son bien, ainsi que ses scénarios de transformation possibles, pour créer de la valeur immobilière, de la valeur d’usage et de la beauté, le tout à l’aube d’une ère de rareté foncière où les villes seront progressivement contraintes à la "zéro artificialisation nette", et où il est devenu de plus en plus difficile pour tout un chacun de bien se loger en ville. L’esthétisme au service du pragmatisme.

Alban Castres