Nathalie Baillon et Antoine Cotillon. Tout d’abord, l’ensemble des projets éoliens rencontrent un véritable problème en matière de concertation avec les collectivités locales et la population. La majorité des citoyens se préoccupe de l’impact paysager des éoliennes sans prendre en compte les ambitions, positives, des énergies renouvelables. Le grand public n’est pas encore sensibilisé à ces problématiques et les opérateurs en matière d’éolien ne sont pas suffisamment pédagogues.

Il faut tout d’abord repenser la concertation auprès des collectivités locales et du public afin d’envisager l’éolien d’une manière plus positive au travers de l’intérêt des énergies renouvelables. Enfin, les entreprises et/ou organismes travaillant dans le secteur éolien n’ont pas toujours l’expérience de l’écologie, que l’on retrouve par exemple chez les exploitants d’installations classées. Le régime du permis de construire le plus courant en matière d’éolienne n’est pas efficient à ce titre car il n’institue pas un suivi environnemental des installations par le Préfet et donc une responsabilité des opérateurs sur le long terme.