Fort d’un total d’environ 20 000 emplois sauvegardés sur les deux dernières décennies, le cabinet Zalis possède une notoriété indiscutable en matière de transformation. Au-delà, l’équipe a développé sa palette de services pour accompagner les ETI dans leur croissance et leurs projets d’avenir.

Emmenée par son charismatique fondateur Daniel Cohen, l’équipe de Zalis a fait des entreprises en mutation son cheval de bataille. Le cabinet qui souffle en 2022 sa vingtième bougie a su se forger une place de choix au sein de l’écosystème des conseils qui œuvrent aux côtés des entreprises dans leurs moments de doute comme de croissance.

Du sauvetage des entreprises…

Pionnier du restructuring dans l’Hexagone, Zalis a su imposer sa marque de fabrique face au développement des cabinets anglo-saxons. Pluridisciplinaire et multi-sectorielle, son équipe composée d’experts du pilo[1]tage d’entreprise, possède une approche entièrement sur mesure fondée sur une analyse stratégique et une disponibilité sans faille. En étant à l’écoute des dirigeants dans les moments les plus difficiles, elle devient leur interlocuteur privilégié et fédère les différents conseils (avocats, experts-comptables, fiscalistes, etc.) pour faire bloc et structurer des solutions pragmatiques et durables. Au niveau macroéconomique, le cabinet œuvre à la réindustrialisation et à la souveraineté nationale. 

... à l’élaboration d’une stratégie de croissance

Bien qu’il soit historiquement positionné aux côtés des sociétés en difficulté, en particulier des ETI, pour les accompagner dans le changement et vers le rebond, le cabinet s’est progressivement diversifié pour devenir le conseil stratégique vers lequel les dirigeants se tournent quand il est question de croissance. Parce que les problématiques stratégiques ne surviennent pas uniquement dans une situation de crise, Zalis propose également d’intervenir auprès des sociétés pour leur permettre d’insuffler de nouvelles orientations, de déployer d’autres business models ainsi que de travailler sur l’optimisation de l’organisation et de l’opérationnel. En bref, trouver les futurs leviers d’ancrage et de développement. Toujours dans le cadre d’une stratégie de croissance, le cabinet accompagne depuis quelques années les sociétés dans leurs opérations de fusions-acquisitions, de levées de fonds et de cession en France comme à l’international. Sur les aspects cross border, Zalis s’appuie sur un réseau, présent dans une vingtaine de pays et sur cinq continents avec des partenaires privilégiés au Canada, aux États-Unis, au Brésil, en Inde, en Australie, à Singapour, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni ou en Allemagne. Une offre full service pour des entreprises à la recherche de performance.

Zalis, ils témoignent

Fabrice Paire, président du directoire des casinos Partouche, revient sur la restructuration du groupe et son accompagnement vers le rebond.

Paire

Décideurs. Dans quelles circonstances avez-vous été amenés à faire appel à l’équipe de Zalis ?

Fabrice Paire. Au début des années 2010, nous avons dû restructurer nos financements. Notre secteur avait connu une claque avec l’interdiction du tabac et nous sortions d’opérations de croissance externe importantes ayant entraîné un effet de ciseaux. Notre première restructuration n’a pas été probante à cause d’une méconnaissance de cet environnement. C’est Jacques Attali, qui entretenait une relation amicale avec Isidore Partouche, qui nous a recommandé Zalis et, plus particulièrement, Daniel Cohen qui nous a alors accompagnés dans notre deuxième phase de mutation.

Que vous a apporté l’intervention de Zalis ?

L’univers de la restructuration est une grande scène de théâtre, notamment lors des discussions avec les partenaires bancaires. Grâce à leur intervention, nous avons pu en appréhender toutes les subtilités. Daniel Cohen est toujours extrêmement disponible et à l’écoute, sans jamais tomber dans la complaisance. Des qualités très appréciables dans ces moments où la solitude du dirigeant est plus difficile à porter. Au-delà de la résolution d’un problème financier, il a contribué à nourrir une réflexion sur notre business model et nous a éclairés sur des axes à travailler. Depuis, il est devenu membre du conseil de surveillance du groupe et continue ce rôle de censeur qui permet de challenger le directoire dont j’ai la présidence.

Frédéric Abitbol, Administrateur judiciaire et président du Conseil national des administrateurs judiciaires et mandataires judiciaires (CNAJMJ), Frédéric Abitbol revient sur l’intervention de Zalis dans le dossier Partouche.

Abitbol

Décideurs. Quel regard portez-vous sur la démarche du cabinet ?

Frédéric Abitbol. Pour sauver une entreprise en difficulté, toute une équipe est mise en place. Aux côtés des dirigeants, il faut mobiliser des avocats, des conseils financiers mais aussi, parfois, des conseils en stratégie. Il peut aussi être nécessaire de renforcer ponctuellement l’équipe de management. Peu de cabinets ont le savoir-faire industriel et stratégique de Zalis. Sa spécificité est d’entretenir une proximité forte avec ses clients. Cabinet français, Zalis a un visage humain et travaille de façon moins standardisée que ce qu’on peut retrouver auprès de grandes firmes internationales, tout en ayant les mêmes compétences. C’est vraiment la culture de l’excellence et du sur-mesure.

Avez-vous un exemple de cette approche ?

Partouche est le parfait exemple d’un groupe qui aurait pu faire l’objet d’un raid hostile de la part de ses créanciers. Ce groupe familial a su employer les bonnes procédures au bon moment pour restructurer sa dette. La négociation a été dure, mais loyale, pour aboutir à un accord unanime. Et le groupe, qui se porte très bien aujourd’hui, a pu rester sous contrôle familial. L’approche de Daniel Cohen et son équipe a été déterminante. En apportant les bons conseils, au bon moment, et en gardant la tête froide au plus fort de la crise, il a joué un rôle décisif.

Jean Messinesi Senior Advisor Zalis, président honoraire du tribunal de commerce de Paris

Messinesi

Décideurs. Comment avez-vous fait la rencontre de Daniel Cohen ?

Jean Messinesi. J’étais président du tribunal de commerce de Paris, j’ai rencontré Daniel Cohen sur un dossier complexe auquel ni le ministère de l’Économie ou celui de l’Industrie, ni l’administrateur judiciaire ne donnaient la moindre chance de survie. Daniel Cohen a proposé une solution à laquelle personne n’avait songé. Grâce à sa créativité, et à son courage de chercher des solutions hors des sentiers battus, il a alors sauvé 2 000 emplois, discrètement, et ce sauvetage est devenu un véritable succès industriel.

Vous avez rejoint Zalis il y a deux ans, quel jugement portez-vous sur cette expérience ?

Ma mission était de contribuer au développement international de Zalis, en particulier au Maghreb, une région que je connais bien. Malheureusement, la pandémie a retardé la mise en œuvre du plan que nous avions formé. Au Maroc, Zalis a un représentant qui connaît très bien le tissu industriel et qui a identifié un certain nombre de cibles. Là encore, nous avons pris du retard. Mon expérience a donc été mince, mais j’ai pu observer le fonctionnement de la structure et la qualité de ses collaborateurs. Le véritable apport de Zalis tient à sa capacité d’analyse et de propositions hors du déjà-vu, et de faire preuve d’imagination et de flexibilité. Sa force, c’est celle d’une structure à taille humaine au sein de laquelle des collaborateurs seniors qui ont une très riche expérience de la banque, de la gestion et du digital sont capables d’offrir à ses clients un service global. Une structure et des méthodes qui permettent à chacun d’échanger avec l’autre sur chaque dossier, enrichissant ainsi ce que nous apportons à nos clients.

 Béatrice Constans