La proportion mondiale d’entreprises projetant de réaliser une opération de fusion-acquisition dans les trois années à venir est passée de 26 % en 2010 à 34 % en 2012
Grant Thornton publie une étude internationale faisant ressortir un regain d’intérêt des chefs d’entreprise pour les fusions-acquisitions en dépit des difficultés économiques actuelles. La proportion mondiale d’entreprises projetant de réaliser une opération de fusion-acquisition dans les trois années à venir est passée de 26 % en 2010 à 34 % en 2012. La France, avec un taux identique, affiche un bel enthousiasme pour ces opérations. Les entreprises canadiennes, brésiliennes et américaines sont les plus enclines à envisager une croissance de leur activité par une fusion ou une acquisition. Sans surprise, les chefs d’entreprise sont plus frileux dans des pays comme la Grèce, l’Irlande ou l’Espagne où la conjoncture est plus incertaine. Les projets d’acquisitions transfrontaliers ont également la cote, puisque, parmi les entreprises envisageant de faire une acquisition, 33 % comptent le faire en dehors de leurs frontières contre 28 % en 2010. Les perspectives de croissance moroses dans la zone euro incitent nombre de dirigeants d’entreprises à rechercher activement des opportunités à l’étranger.