Je ne suis pas véritablement inquiet quant à l’activité des opérations de fusions-acquisitions sur le long terme
Décideurs. Dans un contexte macroéconomique difficile, certains secteurs sont ils plus à l’abri que d’autres en termes d’activité M&A ?
Charles Bédier.
Je ne suis pas véritablement inquiet quant à l’activité des opérations de fusions-acquisitions sur le long terme. Ce qui est sûr, c’est que le tissu industriel français est fragile et que les modèles économiques de différents secteurs sont en mutation. Il est probable qu’un certain nombre d’entreprises ne survivent pas à la crise ; beaucoup devront ainsi s’adapter à un nouveau marché et se différencier de la concurrence étrangère. Ce phénomène créera naturellement des opportunités d’opérations de M&A. Concernant les secteurs d’activité, un certain nombre d’entre eux sont encore en consolidation. Ainsi, des secteurs comme la sous-traitance automobile, les équipementiers aéronautiques, l’agroalimentaire, la distribution spécialisée et les services à la santé, par exemple, devraient être assez porteurs pour des opérations de M&A.