Le président de la Bundesbank a émis l'idée d'un quantitative easing au sein de la zone euro.
Souvent mise en cause pour son inaction face au risque de déflation et à un euro jugé trop fort, la Banque centrale européenne (BCE) pourrait bien avoir entendu le message. Le président de la Bundesbank, l'économiste Jens Weidmann, a émis l'hypothèse du lancement d’une politique de quantitative easing (QE) en Europe. Autrement dit, la BCE pourrait procéder à des rachats d'actifs pour soutenir les économies de la zone euro. Une mesure qui, si elle devait aboutir, relancerait tout simplement la croissance européenne.


Jens Weidmann a précisé que la BCE devait « discuter et, dans l'idéal, parvenir à un point de vue commun ».


Si l'idée paraît séduisante, il n'en demeure pas moins qu'elle reste difficile à mettre en place. Les obstacles techniques et juridiques sont nombreux puisque les traités actuels interdisent à la BCE de financer directement les États.


Le conseil des gouverneurs de la BCE se réunit demain, jeudi 3 avril. Nul doute que cette question sera à l'ordre du jour.