L’exposition des douze principaux organismes d’assurance-vie à ces titres a diminué de 30 % en 2012.
Le rapport publié par l’Autorité de contrôle prudentiel sur la collecte et les placements des douze principaux assureurs-vie français, qui concentrent à eux seuls 75 % de ce marché, montre en premier lieu que la grande majorité des assureurs a en 2012 privilégié les obligations du secteur privé, exception faite du secteur bancaire. En contrepartie, l’exposition aux titres souverains des pays périphériques de la zone euro a sensiblement décru. Les fonds placés sur les obligations d’État grecques, espagnoles, italiennes, irlandaises et portugaises ont ainsi diminué de 30 % sur l’ensemble de l’année. En valeur, les sommes investies sont passées de 77,7 milliards d’euros à 54,4 milliards d’euros. La situation diffère cela dit sensiblement en fonction des pays considérés. Les positions sur la dette grecque ont ainsi été totalement liquidées après avoir subi un effacement partiel. De son côté, L’Italie demeure le pays où les assureurs sont restés le plus exposés à la dette souveraine en parvenant à maintenir 29,3 milliards d’euros d’engagements.