L’avocat-écrivain mystère Nicholas Beaulieu publie aux Éditions Maïa le troisième tome de sa saga "Lawyers à la dérive". Avec la même ligne que dans les ouvrages précédents : clichés du monde du droit des affaires et des sphères de pouvoir, cette fois dans un décor nouveau, Sciences Po Paris.

C’est le retour des aventures d’un avocat un brin malsain. Le lecteur retrouvera le ton railleur de Nicholas Beaulieu, ancien managing partner du cabinet d'avocats d'affaires Brown Traver Crae & Smith, qui a choisi pour son troisième livre de raconter les coulisses de Sciences Po Paris. Le premier tome de Lawyers à la dérive, entre débauche, luxure et critique de la société, évoquait les jeux de pouvoir au sein d’un cabinet d’avocats anglo-saxon imaginé par Nicholas Beaulieu. Dans la même veine, le livre numéro deux met en scène l’avocat fictif au sein du ministère de la Justice. Le monde universitaire apparaît comme la suite logique de l’itinéraire du protagoniste. Là encore, ce dernier mélange critiques de l’institution et souvenirs d’une vie remplie de frasques en tout genre pour narrer l’ascension professionnelle d’un homme ambitieux, devenu professeur. Mais la meilleure énigme ne serait-elle pas finalement celle de l’identité de l’auteur ?

Lawyers à la dérive 3, de Nicholas Beaulieu, Éditions Maïa, 187 pages, 18 euros

Anne-Laure Blouin