L’éditeur de logiciels français Lex Persona met à disposition de ses clients un outil gratuit de signature de documents à distance en garantissant un niveau de sécurité des données élevé à ses utilisateurs.

Lex Community est la nouvelle solution de e-signature disponible en France depuis début septembre. Sa particularité ? Elle est gratuite et sans limite de temps ou d’utilisation. De quoi concurrencer les plateformes françaises ou américaines que sont YouSign ou DocuSign qui, elles, sont payantes. Ces dernières rencontrent un fort succès depuis les confinements de la population en 2020 et le besoin inédit de dématérialisation des contrats et autres actes nécessaires à la vie des entreprises. La signature électronique est en effet le point d’entrée d’une démarche plus globale de numérisation des activités économiques. Un constat que vient confirmer l’entreprise fondée en 2005 par François Devoret, un ancien d’Oracle et d’IBM, à Troyes, aux côtés de Julien Pasquier qui occupe aujourd’hui le poste de CTO.

Le groupe Lex Persona est aujourd’hui implanté à Troyes, Marrakech, Paris et Lyon. Il rassemble une cinquantaine de collaborateurs et réalise environ 8,4 millions de signatures par mois. La croissance est au rendez-vous avec une augmentation de son chiffre d’affaires de 43,2 % ces quatre dernières années.

Multiplication des initiatives gratuites

Pour assurer la sécurité de sa solution, Lex Persona est membre de l’alliance pour la confiance numérique, de la fédération des tiers de confiance du numérique et du club des prestataires de services de confiance. Afin de mettre sa solution au service de la lutte contre la fraude documentaire, de l’usurpation d’identité et la prolifération d’espaces de non-droit, l’entreprise est certifiée ISO 27001, labellisée 2D-Doc par la Fédération des tiers de confiance numérique et certifiée par l’Anssi (l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information).

Le secteur de la legaltech multiplie les initiatives gratuites. Une plateforme de création automatique de contrats et d’actes a vu le jour avant l’été. Il s’agit de Contrats.tech cofondé par cinq acteurs du droit, du chiffre, de la technologie et de l’assurance. Et en cette rentrée, c’est Pappers, encore tout jeune acteur sur le marché de l’information d’entreprise, qui lançait son moteur de recherche d’information juridique gratuit, bénéficiant du mouvement d’open data.

Pascale D'Amore