Tosca Avocats, nouveau portevoix de la médiation
Elles se connaissent depuis l’université, où elles ont étudié la fiscalité, et travaillaient déjà ponctuellement ensemble depuis vingt ans. Il y a un peu plus d’un mois, Catherine Leclercq et Laure Tric se sont associées pour donner naissance à Tosca Avocats. Leur conviction ? Créer ce cabinet relevait de l’évidence.
Leur métier, avec le développement des modes de règlements alternatifs, est en effet à un tournant. Pour les associées, la médiation constitue une véritable solution, à l’heure où les tribunaux sont saturés et les procédures de plus en plus longues. « Les modes alternatifs permettent aux avocats et à leurs clients d’être plus sereins », insiste Laure Tric, même si elle n’hésite pas à aller au combat quand un compromis n’est pas possible. Médiateur agréé auprès du Centre de médiation et d'arbitrage de Paris, Catherine Leclercq est de son côté responsable de la commission médiation du conseil de l’Ordre du barreau de Paris, et planche pour lui sur une plateforme dédiée.
En marge de son activité de pénaliste, Laure Tric est secrétaire générale de l’Association avocats femmes et violences. À ce titre, elle prête actuellement son concours à la création d’un guide à destination des professions médicales pour les aider dans la prise en charge des victimes. Cette fonction demande de l’empathie, une qualité qu’elle partage avec Catherine Leclercq. Et qui est plus que nécessaire quand on pratique la médiation et la prévention. Par exemple, Laure Tric sensibilise les chefs d’entreprise aux risques sociaux.
Des expertises complémentaires
En s’associant, les deux consœurs offrent des services complémentaires à leurs clients. Catherine Leclercq est restée vingt-cinq ans chez Armand Avocats. Un cabinet de droit des affaires multiservice mais qui ne proposait pas de solution pénale. C’est pour cela que l’avocate, spécialiste du droit commercial (contentieux et conseil), faisait appel à l’expertise de Laure Tric.
Spécialiste du droit pénal, cette dernière a fait ses gammes auprès de Monique Smadja Epstein, avocate de Jacques Mesrine, et dont elle a repris le cabinet après son décès, en association puis seule. Laure Tric propose ses services en droit de la famille, en pénal des affaires, du travail et de la santé.
Energiques, les deux femmes sont épaulées par une collaboratrice ainsi qu’une élève avocate et devraient recruter encore une personne. Pleines d’idées, elles ne se ferment aucune porte et ont d’ailleurs choisi un logo tout en mouvement. Les voix de Tosca – opéra de Puccini – vont retentir.