Depuis sa création, Family Partners a fait du chemin. Avec un modèle économique novateur et exempt de tout conflit d’intérêt, Jean-François Chatelain et Pierre Pellet avec leurs équipes se font une place de choix dans le monde du family office.

Décideurs. On entend beaucoup parler de vous dans le monde du family office. Comment a démarré l’aventure Family Partners ?

Jean-François Chatelain. Ancien banquier privé, je n’étais plus séduit par les offres des institutions bancaires traditionnelles. J’avais le sentiment d’un déséquilibre entre les intérêts de la banque et ceux des clients. Partant de ce constat, Pierre Pellet, ancien ingénieur patrimonial, et moi nous sommes fixés l’objectif de créer une structure indépendante au service d’une clientèle haut de gamme. Notre modèle est simple : nous ne pratiquons pas de gestion financière afin d’éviter tout conflit d’intérêt, nous monitorons et mettons en concurrence les gestionnaires. Nous proposons des tarifs fixes sous forme d’abonnement ainsi qu’une large palette de solutions allant de l’assurance des biens et personnes à l’ingénierie patrimoniale ou encore l’immobilier, la comptabilité et la conciergerie, dans un contexte aussi bien français qu’international.

Quels sont vos objectifs de développement ?

Nous entendons recruter des collaborateurs au fil de l’eau, en fonction des besoins de nos clients. Concernant des profils plus seniors, nous partons du principe que nous avons créé l’offre et toutes les solutions propres à répondre aux demandes de nos clients. Ainsi, nous accueillerons de nouveaux partenaires partageant notre vision du métier. Parallèlement, nous allons développer notre présence à l’étranger, notamment en Europe à très court-terme, et prochainement en Afrique et au Moyen-Orient.

Comment percevez-vous le marché du family office ?

C’est un marché en pleine effervescence, même si beaucoup de maisons ont encore un biais qui tire vers la gestion financière. En notre qualité de chef d’orchestre, nous ne devons pas avoir d’intérêts sur une classe d’actifs en particulier. Il est nécessaire de composer avec tous les acteurs de l’écosystème, c’est ce qui rend notre travail si passionnant !

Quelles tendances émergent sur la clientèle haut de gamme ?

Depuis quelques années le recours au passif est très demandé, au regard des taux actuellement très bas. Pour une clientèle plus jeune, une demande forte concerne l’accès online aux services des différents prestataires. Néanmoins, tout cela peut se heurter rapidement à une des bases de notre métier : la confidentialité.

Propos recueillis par Yacine Kadri