Entré chez Safran en 2004, Eric Dalbiès a été nommé directeur groupe de la recherche, de la technologie et de l'innovation en juillet 2021.

Diplômé de l’École polytechnique en 1990 et, deux ans plus tard, de SupAero,  en ingénierie aérospatiale, le parcours  d’Eric  Dalbiès retrace aussi  celui  de  Safran.  Embauché d’abord au département "Projets moteurs avancés" de la Société européenne de propulsion (SEC) incorporée au groupe Snecma, il devient ingénieur en chef, dès 1995, des moteurs de fusée HM-7, qui propulse alors le troisième étage de la fusée Ariane 1.

Avant d’intégrer le groupe Safran en 2004, qui naît alors de la fusion de Snecma et de Sagem, en tant que responsable des programmes moteurs-fusées. Il intervient ensuite sur des postes stratégiques  comme directeur de l'information  (2005-2008), adjoint  au président,  en  charge notamment de la stratégie d'entreprise (2008-2013), puis exécutifs, en tant que directeur  de la stratégie,  en charge des fusions et acquisitions (2013-2018), directeur général adjoint Safran Helicopter Engines et directeur général de Safran Power Units (2018-2021) et, depuis juillet 2021,  directeur groupe de la recherche, de la technologie et de l'innovation. 

"Apporter des solutions concrètes de haute technologie  pour  contribuer  durablement  à  un  monde  plus sûr, où le transport aérien devient toujours plus respectueux de l’environnement, plus  confortable  et plus  accessible"

Il  a  aussi  présidé,  en  parallèle,  le  conseil  d’administration  du groupe Ariane (2017-2021). Une carrière  taillée  sur  mesure  pour affronter  les nombreux défis du groupe, dans un contexte de crise sanitaire, de défi écologique et de refonte de la chaîne d’approvisionnement du secteur, mais aussi de son innovation. "Innover c’est inventer, fabriquer, apporter des solutions concrètes de haute technologie  pour  contribuer  durablement  à  un  monde  plus sûr, où le transport aérien devient toujours plus respectueux de l’environnement, plus  confortable  et plus  accessible",  explique Eric Dalbiès. Plus que jamais, l’ingénieur est ainsi attendu sur le terrain à la rencontre de PME, comme l’allemand Ineratec, qui produit des carburants synthétiques à base de CO2 et d'hydrogène. Mais aussi des grands avionneurs, qui gardent la main sur la relance du secteur et finalement sur le développement de nouvelles générations de moteurs. Tout en veillant à maintenir le dynamisme des équipes de R&D, qui représentent 16% des effectifs du groupe.